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Réforme des retraites : le président de la CFE-CGC déplore une "obsession de faire peur aux Français"
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/11/2021 à 10:35

François Hommeril estime qu'il n'y a "pas de problème systémique" dans la structure actuelle des retraites en France, à rebours de l'exécutif qui se dit attaché au principe d'une réforme.

Francois Hommeril, le 6 juillet 2021, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Francois Hommeril, le 6 juillet 2021, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

"La question de la réforme des retraites est devenue un objet politique totalement déconnecté". Au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, qui a déclaré que les conditions n'étaient "pas réunies pour relancer aujourd'hui" le chantier d'une refonte du système des retraites, le président de la CFE-CGC a affiché son scepticisme face à un projet qu'il ne considère pas prioritaire. Interrogé mercredi 10 novembre à l'antenne de franceinfo , François Hommeril "ne comprend pas cette obsession de faire peur aux Français, les stresser et de dire qu'il est nécessaire de faire la réforme des retraites" .

Les conditions "ne sont pas réunies pour relancer aujourd'hui" le chantier de la réforme des retraites, avait jugé la veille Emmanuel Macron, tout en estimant qu'il faudrait "prendre des décisions claires" dès 2022. Ces décisions, qui "feront légitimement l'objet de débats", impliqueront notamment de "travailler plus longtemps, en repoussant l'âge légal" et de supprimer les régimes spéciaux, a-t-il ajouté.

Macron appelle à des "décisions claires" en 2022

"La situation sanitaire que nous vivons et qui est en train de se dégrader", ainsi que "le souhait unanime exprimé par les organisations syndicales et professionnelles de concentrer les efforts sur la reprise" et "le besoin de concorde en ce moment que vit notre nation font que les conditions ne sont pas réunies pour relancer aujourd'hui ce chantier", a estimé le président de la République.

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Il a cependant immédiatement ajouté que "dès 2022 il faudra, pour préserver les pensions de nos retraités et la solidarité entre nos générations, prendre des décisions claires" suivant "des principes simples". Il faudra, a-t-il énuméré, "travailler plus longtemps en repoussant l'âge légal, aller vers un système plus juste en supprimant les régimes spéciaux, en harmonisant les règles entre public et privé et en faisant en sorte qu'au terme d'une carrière complète, aucune pension ne puisse être inférieure à 1.000 euros". Il a enfin évoqué la possibilité de "partir en retraite progressivement, d'accumuler des droits plus rapidement pour celles et ceux qui le souhaitent" et "d'encourager le travail au-delà de l'âge légal aussi pour celles et ceux qui en ont envie".

6 commentaires

  • 10 novembre 12:48

    Marcon ne fait pas peur avec son discours. L'équité entre retraités ne fait peur qu'à ceux qui profitent des régimes spéciaux. Ils sont d'ailleurs les seuls adhérents des syndicats.


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