Après l'incendie de Notre-Dame, Emmanuel Macron avait dû chambouler son calendrier et reporter sa première conférence de presse à l'Élysée depuis sa prise de fonction, prévue initialement le 15 avril. Dans le même temps, il avait modifié légèrement son discours en ajoutant peu de nouvelles mesures.Lire aussi Coignard - Emmanuel Macron : les pièges de la deuxième chanceToutefois, jusqu'à la dernière minute, les annonces en réponse au grand débat national et à la crise des Gilets jaunes n'étaient pas figées. Le chef de l'État avait entrouvert la possibilité d'un référendum sur la réforme constitutionnelle qu'il compte entreprendre dans les prochains mois, révèle RTL. Emmanuel Macron veut notamment introduire une dose de proportionnelle qui devrait se situer autour de 20 % et baisser le nombre de parlementaires.Conseillé par son entourageC'est son entourage qui a pesé dans la balance. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leurs réticences face à cette démarche. L'avis de Richard Ferrand a été déterminant. Le président de l'Assemblée nationale s'est tout simplement opposé à la tenue d'un référendum sur le sujet, préférant le parcours classique au Parlement. L'ancien secrétaire général de La République en marche attend de l'Assemblée nationale et du Sénat qu'ils fassent « preuve de l'efficacité de la démocratie représentative », rapporte RTL.Lire aussi Macron : après le grand débat national, le nouveau pacte...
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