Rare Latin Jazz/Rare Latin Soul : à la recherche des sons perdus
Le Monde•16/10/2019 à 08:01
La maison de disques Wagram réédite une sélection d'enregistrements rares, à l'avant-garde des mouvements latin jazz et latin soul.
New York à l'aube des années 60. Ambiance de fin de règne pour le mambo. Dans sa quête permanente de nouvelles tendances, le public succombe à de nouvelles sirènes. C'est l'explosion du boogaloo, entre et rhythm and blues et rythmes latinos, chanté en anglais, et surtout beaucoup plus facile à danser. Le latin soul fait bang bang sur les pistes de danse et fédère les audiences. Les grands ensembles, aux premiers rangs desquels ceux de Machito, Tito Puente, Tito Rodríguez, s'apprêtent à tirer leur révérence, et avec eux le mythique dancing Le Paladium. Une nouvelle génération est prête à prendre la relève. Ils s'appellent Cal Tjader, Ray Barreto, Mongo Santamaria, Charlie et Eddie Palmieri.
Le jazz afro-cubain est désormais latin. Bientôt ces mouvements seront eux-mêmes poussés vers la sortie par une nouvelle révolution dénommée salsa.
Quand la contrainte devient gageure
La maison de disques Wagram a proposé à Osman Jr, leader du groupe de latin soul Setenta, de devenir conseiller du label dans le registre des musiques latines et lui a commandé deux sélections latin jazz/latin soul. La contrainte était forte : Les titres devaient figurer au catalogue ou être libres de droit. Comment dénicher des morceaux d'un genre musical à une époque où il n'était pas né ? Le chanteur, DJ à ses heures, a relevé le défi avec brio. Le résultat, Rare Latin Jazz/Rare Latin Soul est une jolie collection de pépites et de titres oubliés, précurseurs du latin soul et du latin jazz new-yorkais des années 60.
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