Aller au contenu principal
Fermer

Quand les présidents français s'essayent à l'anglais
information fournie par Le Point 02/06/2017 à 15:50

S'il y a une chose pour laquelle les chefs d'État français ont mauvaise réputation, c'est la maîtrise des langues. Et notamment l'anglais. Lorsqu'ils se lancent dans la langue de Shakespeare, chaque président a sa méthode : certains improvisent, d'autres se sont bien préparés, d'autres encore cèdent à l'émotion du moment. Pour un résultat souvent approximatif.

Le soir de sa victoire, Valéry Giscard d'Estaing est emporté par l'enthousiasme. Après un discours en français, il se lance en anglais. Finalement pas si ridicule, le nouveau président a tout de même besoin de concentration, et il n'hésite pas à demander le silence !

Pour que son successeur, François Mitterrand, parle anglais, il faut aller jusqu'aux États-Unis. Convié en 1986 à New York pour fêter le centenaire de la statue de la Liberté, le président conclut son discours par deux phrases en anglais, acclamé par les spectateurs, dont son homologue Ronald Reagan.

Sorry for the time

En 1996, à Jérusalem, c'est la colère qui dicte à Jacques Chirac quelques phrases en anglais. La séquence est devenue culte, notamment depuis qu'Emmanuel Macron l'a reprise à son compte, non sans humour.

Du côté de Nicolas Sarkozy, l'usage de l'anglais est moins spontané et un peu plus laborieux. Lors de la réception d'Hillary Clinton à l'Élysée en 2010, Nicolas Sarkozy avait choisi un...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Pages les plus populaires