Une fois n'est pas coutume, Christian Troadec a quitté sa petite ville de Carhaix-Plouguer (Finistère) pour rejoindre la capitale. Ce mardi 26 avril, il était dans le 14e arrondissement, au Solar Hôtel, un repaire d'écolos tenu par le militant associatif Franck Laval. En costume-cravate, sans son écharpe gwenn-ha-du (noir et blanc en langue celtique), l'ex-leader des Bonnets rouges a donné le top départ de sa campagne pour? l'élection présidentielle !
Ironique pour ce régionaliste qui ne cesse de critiquer l'État jacobin et la centralisation. Mais pas totalement illogique au regard du parcours du maire de Carhaix qui se déclare candidat à quasiment toutes les élections (législatives, européennes, régionales, sénatoriales...). Il y a un an déjà, l'ex-journaliste et patron de la brasserie Coreff (bière bretonne oblige !) laissait déjà entrevoir ses ambitions, soit : « Donner un grand coup de pied dans la porte de l'histoire, à Paris, pour que la Bretagne puisse entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. »
Ce petit homme replet au sourire goguenard s'est fait connaître du grand public au moment de la révolte bretonne de 2013 contre l'écotaxe. Mais, déjà en 2008, il avait fait parler de lui en prenant la tête du combat de sa ville pour maintenir les services de chirurgie et de maternité, menacés de fermeture. Celui dont le slogan est « Vivre, décider et travailler au pays » est aussi l'un des pères du...
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