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Préfecture de police: un journaliste sanctionné pour avoir évoqué un attentat islamiste?
information fournie par Le Point 11/10/2019 à 08:55

Peut-on reprocher à un journaliste d'avoir fait son travail ? C'est la question que se pose Force ouvrière, dans un communiqué publié le lundi 7 octobre. Selon le syndicat, Clément Weill-Raynal, qui travaille au sein du groupe France Télévisions, a été convoqué par sa hiérarchie pour sa couverture de l'attaque à la préfecture de police de Paris. Quelques heures après les faits, le journaliste évoque notamment à l'antenne « l'hypothèse d'un acte motivé par l'islam radical ». Selon FO, il serait désormais menacé de sanctions pour avoir évoqué « de manière prématurée » la possibilité qu'il s'agisse d'un attentat.Contacté par Le Point, Clément Weill-Raynal, qui se dit « effaré » par la tournure que prend l'affaire, revient sur les événements du jeudi 3 octobre. Le journaliste est l'un des premiers à arriver sur les lieux de la perquisition au domicile du tueur avec son équipe, ils ont pour mission d'alimenter les antennes de France 2, France 3 et de Franceinfo qui a basculé en édition spéciale, ce qui implique notamment plusieurs directs au téléphone. Grâce « à des informations recueillies sur le terrain », le reporter est notamment le premier à révéler à l'antenne que le tueur de la préfecture était « converti à l'islam ».Lire aussi Radicalisation islamiste : quand les chefs de la police se croyaient à l'abriUn « défaut de maîtrise à l'antenne » ?Mais, comme l'indique le communiqué du syndicat,...

6 commentaires

  • 11 octobre 13:14

    ce qui démontre que les chaînes d'état ne diffuse pas de l'info mais la parole de l'Elysée. Circulez allez vous informer ailleurs !


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