Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pourquoi la victoire du non est une mauvaise nouvelle pour Hollande
information fournie par Le Point 06/07/2015 à 08:41

Dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon avait le rose aux joues, Arnaud Montebourg plastronnait sur Twitter et d'Athènes Gérard Filoche triomphait. Pouria Amirshahi, député PS « frondeur », reprenait son refrain : « La France doit saisir le moment pour choisir une stratégie enfin assumée de réorientation. Il est temps désormais que le président de la République choisisse un chemin : celui attendu par les Français qui lui avaient confié le mandat en 2012. » La gauche de la gauche relève la tête ! Réduite au silence au Parlement et dans les couloirs de la rue de Solférino, elle goûte à une savoureuse revanche : elle n'est pas prophète dans son pays, mais elle triomphe à Athènes et est en pole position à Madrid. Et peut-être demain à Lisbonne.

Elle ne baissera donc pas la tête. Son sursaut enterre la stratégie que François Hollande caresse depuis quelques mois. Pour espérer bien figurer en 2017, il lui faut rassembler toutes les gauches, des sociaux-démocrates vallsistes aux anti-européens nostalgiques de l'économie administrée. C'est désormais mission impossible. Les deux camps vont se radicaliser. Et ils n'ont plus d'affectio societatis ni de plus petit dénominateur commun. Le (mauvais) exemple grec va renforcer les eurosceptiques et galvaniser les socialistes qui ont cru au discours du Bourget et se sentent trahis par le virage libéral du président de la République. Ceux-ci ne feront plus marche arrière, ils tenteront leur chance...

Lire la suite sur Le Point.fr

2 commentaires

  • 06 juillet 09:29

    Pour M8252219 : ah ce sont uniquement les grecques, et que pensez vous des grecs ?????


Signaler le commentaire

Fermer