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Pour Macron, Greta Thunberg choisit les mauvaises cibles
information fournie par Reuters 24/09/2019 à 11:00

POUR MACRON, GRETA THUNBERG CHOISIT LES MAUVAISES CIBLES

POUR MACRON, GRETA THUNBERG CHOISIT LES MAUVAISES CIBLES

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a appelé les jeunes à "faire pression" sur les pays les plus réfractaires à la lutte contre le changement climatique plutôt que "prendre des positions très radicales", après le dépôt d'une plainte de Greta Thunberg aux Nations Unies contre plusieurs Etats, dont la France.

La militante suédoise a fait cette démarche lundi, avec 15 autres enfants et adolescents de 12 pays, auprès du Comité des droits de l'enfant de l'Onu.

Elle vise la France, mais aussi l'Allemagne, la Turquie, l'Argentine et le Brésil, plus particulièrement les dirigeants de ces pays que les jeunes plaignants accusent de violer les droits des enfants en n'agissant pas en faveur du climat.

"Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles", a réagi, sur Europe 1, le président français depuis New York, où il assiste à l'Assemblée générale des Nations unies. Mais "maintenant on a besoin qu'on ait une jeunesse qui nous aide à faire pression sur ceux qui bloquent."

"Je n'ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand sont en train de bloquer", a ajouté le chef de l'Etat, en mentionnant, dans le cas de la France, la fermeture programmée des centrales à charbon et la fin annoncée de l'exploitation des hydrocarbures.

"Là, des positions très radicales, c'est de nature à antagoniser nos sociétés", a encore dit Emmanuel Macron.

Contrairement aux Etats-Unis ou à la Chine, les cinq pays cités dans la plainte de Greta Thunberg ont signé un accord permettant aux enfants de saisir la justice internationale au nom de la Convention relative aux droits de l'enfant.

L'adolescente suédoise, qui s'est fait connaître en lançant une grève de l'école dans son pays, a attiré la lumière sur elle en prononçant également à New York un discours où perçait la colère et l'émotion, durant lequel elle a reproché aux grands dirigeants de la planète leur inaction climatique.

Sur BFM TV, le ministre français de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a dit regarder la militante avec "un mélange de sympathie et de vigilance", le risque étant selon lui d'élever une "génération de déprimés".

(Simon Carraud et Bertrand Boucey avec Gabriella Borter à New York, édité par Sophie Louet)

23 commentaires

  • 24 septembre 13:23

    Greta manipulée par on ne sait qui va un de ces jour se faire jeter elle ne comprendra pas pourquoi !


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