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Philippe a demandé à Sandro Gozi des justificatifs
information fournie par Reuters 22/10/2019 à 16:24

PHILIPPE À DEMANDÉ À SANDRO GOZI DES JUSTIFICATIFS

PHILIPPE À DEMANDÉ À SANDRO GOZI DES JUSTIFICATIFS

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mardi avoir demandé à l'ex-secrétaire d'Etat italien aux Affaires européennes Sandro Gozi, qui a rejoint Matignon en juillet dernier, de produire des justificatifs permettant de clore une polémique sur des soupçons de mission menée simultanément pour le gouvernement maltais.

Selon le quotidien Times of Malta, Sandro Gozi, chargé de mission aux affaires européennes au sein du cabinet du chef du gouvernement français, travaillerait parallèlement pour le compte du chef du gouvernement de Malte, Joseph Muscat, depuis juin 2018, qu'il "conseille sur toutes les institutions et priorités européennes".

A la suite de cette révélation, l'ancien secrétaire d'Etat s'est défendu dans la presse, notamment dans les colonnes du Monde, de tout conflit d'intérêts, estimant qu'il remplissait deux missions différentes, avant d'affirmer dans un second temps que son contrat avec le gouvernement maltais avait été suspendu après son élection au Parlement européen fin mai.

Interrogé à ce sujet lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe a indiqué avoir "invité M. Gozi à produire les explications les plus complètes et les plus précises".

"Comme il l'avait fait par écrit au moment de son embauche, il a indiqué que son emploi à Matignon était exclusif de toute autre activité professionnelle a fortiori pour un autre gouvernement, nous en prenons acte", a déclaré le Premier ministre.

"Pour clore la polémique, nous l'avons invité à produire dans les plus brefs délais les pièces qui permettent de confirmer la fin de sa collaboration avec le gouvernement maltais au moment de son embauche".

(Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot)

2 commentaires

  • 22 octobre 18:17

    Et pourquoi il ne pourrait pas manger à tous les râteliers? D'autres l'ont fait avant lui et je ne vois pas en quoi il y a un conflit d'intérêts à donner des conseils au 1er ministre français et simultanément à son homologue Maltais.


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