Pétrole-Consensus pour stabiliser le marché-ministre algérien
par Lamine Chikhi ALGER, 11 septembre (Reuters) - Il existe un consensus entre pays producteurs membres de l'Opep ou en dehors d'elle sur la nécessité de stabiliser le marché pétrolier afin de soutenir les cours, a déclaré le ministre de l'Energie algérien Noureddine Bouterfa, cité samedi par l'agence de presse APS. Le ministre s'exprimait après avoir rencontré son homologue saoudien Khalid al-Falih et Mohammed Barkindo, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, vendredi soir à Paris. Il s'est rendu cette semaine au Qatar, en Iran et en Russie pour défendre le principe d'une stabilisation du prix du baril de brut entre 50 et 60 dollars et s'est dit confiant quant au résultat d'une réunion informelle de l'Opep qui doit se tenir à Alger du 26 au 28 septembre. Noureddine Bouterfa a précisé que l'Algérie présenterait une proposition de stabilisation des prix lors de cette réunion. "Nos consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu'il y a un consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C'est déjà un point positif", a-t-il dit. "Nous sommes en relation avec les membres, le secrétaire général de l'OPEP et cela fait partie de ce travail de mise en marche d'un consensus et je suis optimiste", a-t-il ajouté. "Il y a le soutien de l'Arabie Saoudite, du Qatar, de l'Iran, du Venezuela, du Koweït et des pays non-OPEP, notamment la Russie". Barkindo a déclaré de son côté à l'APS que l'Opep ne recherchait pas une fourchette de prix définitive mais plutôt une stabilité durable du marché. Prié de dire, à l'issue de la rencontre de vendredi, quel prix raisonnable l'Opep avait en vue, il a répondu: "Ce n'est pas ce que nous recherchons actuellement". L'Iran fait obstacle à une initiative conjointe de l'Opep et de la Russie annoncée cette année en vue de geler la production au niveau mondial. Téhéran veut au préalable regagner les parts de marché perdues lorsque l'Iran subissait les sanctions. L'Arabie saoudite voulait elle la participation de tous les producteurs à cette initiative qui a finalement capoté en avril. Ryad et Moscou s'employant à nouveau à tenter d'étayer les cours pétroliers, Téhéran semble cette fois-ci plus disposé à coopérer à l'occasion de la réunion d'Alger, sans aller jusqu'à accepter le principe d'un gel de la production. (Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par)

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