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Périphérique parisien : 9 Franciliens sur 10 opposés à la "suppression" d'une voie, selon une étude de la région
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/12/2021 à 15:34

La mairie de Paris envisage de réserver une voie aux covoiturages, transports en commun voire aux véhicules électriques, afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants.

( AFP / BERTRAND GUAY )

( AFP / BERTRAND GUAY )

"Pour ou contre la suppression d'une voie pour tous du périphérique parisien ?" À cette question, neuf Franciliens sur dix ont répondu "contre", a révélé mercredi 1er décembre la présidente LR de la région Valérie Pécresse, qui s'oppose au projet de la Ville de Paris de réserver une voie aux covoiturages, transports en commun voire véhicules électriques.

Cette consultation en ligne, lancée le 10 novembre par la région Île-de-France, s'était clôturée la veille, recueillant près de 79.000 réponses. Une participation "très élevée" qui "témoigne de l'intérêt fort des Franciliens pour le devenir" de cette autoroute urbaine, a estimé la région dans un communiqué.

La mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, envisage de réserver une voie du périphérique parisien, dont elle a la gestion, aux covoiturages, transports en commun voire aux véhicules électriques afin d'en faire "une voie plus rapide" pour ces transports moins polluants. Ce projet pourrait voir le jour à l'issue des Jeux olympiques de 2024, organisés à Paris, pendant lesquels une voie sera réservée aux participants (athlètes, officiels, personnel médical).

Le périphérique, une infrastructure régionale ?

Les résultats de la consultation - 90,2% contre - "montrent un rejet massif du projet de la ville de Paris", affirme la région Île-de-France, les commentaires défavorables pointant "le risque d'augmentation de la congestion et de la pollution, les difficultés pratiques" ou encore "le danger associé à l'insertion et à la sortie de la voie réservée".

Mme Pécresse redemande donc à l'État de reconsidérer le périphérique parisien "comme une infrastructure régionale" et demande "des études d'impact" avant que le projet ne soit lancé. Sur le périphérique, "40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens", rappelle-t-elle.

Une consultation décriée par la mairie de Paris

De son côté, la mairie a annoncé assigner au tribunal administratif la région, jugeant ce projet de consultation illégal. Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, a rappelé par ailleurs que la Région et Île-de-France Mobilités ont "financé, avec Paris, de nombreuses études" sur la transformation des axes routiers et que certaines d'entre elles "proposaient la création de voies réservées aux transports en commun" et donc aux covoiturages, entre autres.

L'adjoint (EELV) aux Transports David Belliard a considéré de son côté que la voie en question ne sera pas "supprimée" mais "transformée" et accuse Valérie Pécresse de "mensonge".

Selon une autre enquête réalisée fin 2020 par la mairie auprès de 4.000 usagers du périphérique, une voie réservée aux véhicules propres entraîne un "rejet très majoritaire", notamment parce qu'elle est vue comme "discriminante sur le plan social", tandis qu'une mesure similaire pour le covoiturage est perçue avec "une certaine légitimité de principe malgré les interrogations sur la mise en oeuvre".

4 commentaires

  • 03 décembre 11:54

    Les franciliens et autres ploucs n'ont rien à dire ils ne votent pas pour Hidalgo.


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