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Pass sanitaire en entreprise : "Rien n'est acté", assure Élisabeth Borne
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/12/2021 à 14:18

À l'issue d'une réunion avec les organisations patronales et syndicales, la ministre du Travail a indiqué que "ce qui ressort (...) c'est que les organisations syndicales n'y sont pas favorables, et que les organisations patronales sont réservées et s'interrogent sur les modalités pratiques de mise en œuvre".

La ministre du Travail Élisabeth Borne, le 8 décembre 2021. ( AFP / BERTRAND GUAY )

La ministre du Travail Élisabeth Borne, le 8 décembre 2021. ( AFP / BERTRAND GUAY )

L'hypothèse d'un pass sanitaire généralisé en entreprise a bien été abordée lundi 20 décembre avec les partenaires sociaux, mais "rien n'est acté", a indiqué à l' AFP la ministre du Travail, Élisabeth Borne, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec les organisations patronales et syndicales.

"Nous avons abordé l'hypothèse d'un pass sanitaire en entreprise . Ce qui ressort des échanges c'est que les organisations syndicales n'y sont pas favorables, et que les organisations patronales sont réservées et s'interrogent sur les modalités pratiques de mise en œuvre", a expliqué la ministre .

"Rien n'est acté à ce stade", a-t-elle souligné, en précisant que la mesure "supposerait une disposition législative" et que la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, doit également mener des consultations avec les syndicats de fonctionnaires, et le Premier ministre avec les groupes parlementaires.

Encourager la vaccination et le télétravail

L'objectif de la réunion était "de regarder tous les leviers qu'on peut mobiliser face au variant Omicron", qui est "beaucoup plus contagieux", a souligné Élisabeth Borne. "Je pense qu'on est tous d'accord sur le fait que le premier enjeu c'est d'accélérer la vaccination de ceux qui ne sont pas encore vaccinés et les rappels", a-t-elle ajouté, soulignant notamment que les mesures pour "développer encore la vaccination en entreprise" ont été abordées.

Il y a également eu un échange "sur la façon dont on peut, dans le cadre législatif actuel, renforcer les mesures de freinage avec la question du renforcement du télétravail", a-t-elle ajouté. Elle a fait état d'un "relatif consensus sur le fait de remonter la cible actuelle à trois, quatre jours de télétravail par semaine" mais en revanche d'une "unanimité" contre l'hypothèse de télétravail à 100%. À l'heure actuelle, le protocole sanitaire prévoit que "la cible doit être de deux à trois jours de télétravail par semaine, sous réserve des contraintes liées à l'organisation du travail et à la situation des salariés". Interrogée sur une possible adaptation du protocole, la ministre a jugé que "cela paraît raisonnable", même s'il faut encore creuser "la façon dont on ajuste précisément".

12 commentaires

  • 20 décembre 17:04

    Le papy doit pas connaitre la "bobologie" au service des urgences... Une maladie typiquement "française" qui surcharge en travail les infirmiers et les services...Et qui doit patienter en attendant qu'un bambin ou un ado tombé de vélo ou de trottinette et a peine avec un bleu se fassent mettre un peu de mercurochrome ou un pansement qu'un parent ou eux-mêmes peuvent mettre ???


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