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Paris s'inquiète de l'arrestation d'une chercheuse franco-iranienne en Iran
information fournie par Reuters 15/07/2019 à 15:41

PARIS S'INQUIÈTE DE L'ARRESTATION D'UNE CHERCHEUSE FRANCO-IRANIENNE EN IRAN

PARIS S'INQUIÈTE DE L'ARRESTATION D'UNE CHERCHEUSE FRANCO-IRANIENNE EN IRAN

PARIS (Reuters) - La France a annoncé lundi avoir été informée de l’arrestation en Iran d'une chercheuse franco-iranienne, Fariba Adelkhah, et n'avoir reçu aucune "réponse satisfaisante" de Téhéran, à qui elle demande des explications ainsi qu'un accès consulaire.

Les autorités françaises "ont été récemment informées de l’arrestation en Iran de Mme Fariba Adelkhah, ressortissante de double nationalité française et iranienne", a indiqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, dans un communiqué.

"Elles ont dans ce contexte effectué des démarches auprès des autorités iraniennes pour obtenir de leur part des informations sur la situation et les conditions de l’arrestation de Mme Adelkhah et demander un accès consulaire comme il est prévu dans ces circonstances, préalable nécessaire à sa libération rapide", a-t-elle ajouté. "Aucune réponse satisfaisante n’a été apportée à ces demandes à ce jour."

"La France appelle les autorités iraniennes à faire toute la lumière sur la situation de Mme Adelkhah et leur réitère ses demandes, en particulier celle d’une autorisation sans délais pour un accès consulaire", a poursuivi la porte-parole du Quai d'Orsay.

Agée de 60 ans, docteure en anthropologie, Fariba Adelkhah est directrice de recherche au centre de recherches internationales à Sciences Po à Paris et spécialiste de l'Iran.

Selon des médias iraniens, elle aurait été arrêtée en juin par les Gardiens de la révolution islamique, une composante de l'armée iranienne, sur des soupçons d'espionnage.

Interrogé lundi matin lors d'un point presse, le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei a déclaré avoir entendu parler de cette arrestation mais ne pas avoir plus d'information à ce sujet.

Cette arrestation survient dans un contexte régional et international explosif, marqué par de fortes tensions entre Washington et Téhéran autour de la question du programme nucléaire iranien.

Déterminée à faire baisser la tension et à préserver l'accord sur le nucléaire de 2015, la France multiplie les contacts et les initiatives. La semaine dernière, Emmanuel Macron a notamment dépêché à Téhéran son conseiller diplomatique Emmanuel Bonne.

L'Iran a déjà par le passé arrêté et condamné des ressortissants français.

En 2010, l'universitaire française Clotilde Reiss, qui avait été arrêtée en 2009 puis condamnée à deux peines de cinq ans de prison pour "espionnage", avait finalement vu sa peine être commuée en amende et avait pu regagner la France.

(John Irish, avec Parisa Hafezi et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

3 commentaires

  • 15 juillet 18:19

    Téhéran aussi s'inquiète des arrestations en France. Ca nous avance à quoi ?


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