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Obama et Poutine persistent pour trouver un accord sur la Syrie
information fournie par Reuters 05/09/2016 à 13:17

MOSCOU ET WASHINGTON DISCUTENT TOUJOURS D'UN ACCORD SUR LA SYRIE

MOSCOU ET WASHINGTON DISCUTENT TOUJOURS D'UN ACCORD SUR LA SYRIE

HANGZHOU, Chine (Reuters) - Barack Obama et Vladimir Poutine ont longuement discuté lundi, en marge du sommet du G20 à Hangzhou, dans l'est de la Chine, sur les chances et les moyens de parvenir à un accord de cessez-le-feu en Syrie, a rapporté un responsable américain.

Ce dernier a ajouté que les présidents américain et russe avaient eu une réunion "constructive" d'environ 90 minutes sur la mise en place de l'aide humanitaire dans le pays, les moyens de réduire la violence et de coopérer avec les différents groupes de combattants sur place.

"La rencontre a duré plus longtemps que prévu", a pour sa part commenté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse russe RIA. "Cela s'est bien passé. Le travail va se poursuivre."

L'entretien entre les deux présidents n'avait pas vocation à entrer dans les détails d'un éventuel accord mais a permis de clarifier certains "désaccords persistants", a précisé de son côté le responsable gouvernemental américain.

Obama et Poutine ont également pressé le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à se rencontrer à nouveau dès cette semaine pour avancer dans les discussions, après l'annonce par un haut responsable du département d'Etat de l'échec des discussions entre les deux hommes à Hangzhou.

John Kerry et Sergueï Lavrov négocient depuis des semaines un accord qui ferait cesser les hostilités en garantissant le retrait des forces gouvernementales de certaines régions, y compris Alep, et autoriserait des convois humanitaires à gagner des zones où des civils sont pris au piège par les combats.

Le cessez-le-feu serait supervisé grâce à un partage des renseignements entre Russes et Américains et une coopération militaire contre des organisations comme l'Etat islamique.

Un premier accord de cessation des hostilités, conclu en février entre Washington et Moscou pour favoriser l'ouverture à Genève de négociations intersyriennes indirectes sous l'égide de l'Onu, a échoué et John Kerry a plusieurs fois souligné qu'il n'était pas prêt à signer un nouvel accord voué à l'échec.

C'est la deuxième fois en deux semaines que les deux hommes ne parviennent pas à s'entendre, après une rencontre à Genève le 26 août.

Au département d'Etat, on se refuse à détailler les points de désaccord entre les deux pays.

La Russie insiste sur le fait qu'elle ne peut pas accepter un accord tant que les combattants de l'opposition soutenus par les Etats-Unis et leurs alliés du Golfe ne seront pas séparés sur le terrain des combattants djihadistes liés à Al Qaïda.

Une source au ministère russe des Affaires étrangères a cependant tenu à minimiser l'échec des discussions à Hangzhou.

"Le processus va se poursuivre", a dit ce responsable cité par l'agence Interfax. "Ce n'est pas la peine de déclarer de manière théâtrale, comme l'ont fait certaines sources au département d'Etat, que rien n'a été obtenu."

(Roberta Rampton, Ben Blanchard, Polina Devitt; Henri-Pierre André et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

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