Nouveau record de rentrées fiscales dans la zone OCDE en 2015
PARIS, 30 novembre (Reuters) - Les rentrées fiscales (impôts et cotisations sociales) ont atteint de nouveaux sommets l'an passé dans les pays de l'OCDE, les prélèvements sur les revenus du travail et sur la consommation représentant une part croissante du total. Dans la dernière édition de ses statistiques sur les recettes publiques publiée mercredi, l'organisation indique que la pression fiscale dans ses pays membres a représenté l'an passé en moyenne 34,3% de leur produit intérieur brut (PIB). Ce taux est supérieur de 0,1 point par rapport à 2014, année où il avait dépassé ses niveaux d'avant-crise, et constitue un plus haut depuis 1965, quand l'Organisation de coopération et développement économiques a commencé à compiler ces données. Par pays, le Danemark conserve la première place avec un taux de prélèvements de 46,6% du PIB (-3,0 points en un an), devant la France (45,5%, inchangé) et la Belgique (44,8%, -0,2 point). Le Mexique (17,4, +2,3 points) et le Chili (20,7%, +0,9 point) restent en bas du classement, l'Irlande se situant juste au-dessus (23,6%), avec un recul de 5,1 points à 23,6% liée à la croissance particulièrement forte de son PIB. Par catégories, et selon des données seulement disponibles pour 2014, les recettes des impôts sur le revenu et les bénéfices ont poursuivi leur rebond (+0,2 point à 16,1% du PIB) par rapport aux plus bas touchés en 2008-2009 (14,4%). Mais leur part dans le total (33,7%) reste inférieure à ses niveaux d'avant-crise (36% en 2007). S'agissant de la TVA, les taux normaux ont atteint l'an passé un niveau record de 19,2% en moyenne dans les pays de l'OCDE. Dix pays appliquent désormais un taux normal supérieur à 22 %, contre quatre en 2008. Et le taux normal moyen de TVA des 22 pays de l'OCDE membres de l'Union européenne (21,7%) est largement supérieur à la moyenne. S'agissant de la France, elle se situe dans la moyenne de l'OCDE pour les taxes sur les biens et services (11,0% du PIB), un peu en dessous pour les impôts sur le revenu et les bénéfices (10,7%) mais conserve de très loin la première place pour les cotisations sociales (17% du PIB, soit +0,3 point, contre une moyenne de 9,1%). Le rapport de l'OCDE : http://bit.ly/2gwW9rB (Yann Le Guernigou, édité par Myriam Rivet)

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