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"Nobody has to provoke nobody", dit Macron à Jérusalem
information fournie par Reuters 22/01/2020 à 16:51

"NOBODY HAS TO PROVOKE NOBODY", DIT MACRON À JÉRUSALEM

"NOBODY HAS TO PROVOKE NOBODY", DIT MACRON À JÉRUSALEM

JERUSALEM (Reuters) - "Nobody has to provoke nobody" : vingt-quatre ans après le vif échange désormais célèbre entre Jacques Chirac et les services de sécurité israéliens, Emmanuel Macron s'est emporté mercredi contre les forces de l'ordre de l'Etat hébreu dans la vieille ville de Jérusalem, les appelant au calme et au respect des règles.

Au premier jour de sa visite en Israël, le chef de l'Etat français s'est rendu, après des entretiens avec le président et le chef du gouvernement israéliens, à la basilique Sainte-Anne, propriété de la France, et devenu passage obligé pour tous les présidents français en déplacement dans la région.

Au moment d'y pénétrer, Emmanuel Macron a été poussé par les forces de sécurité israéliennes qui tentaient d'y entrer à sa suite et s'est brièvement emporté devant les objectifs des caméras et des photographes.

"Je n'aime pas ce que vous avez fait devant moi, sortez", a-t-il lancé en anglais, visiblement furieux. "Je suis désolé mais tout le monde connaît les règles. Personne ne doit provoquer personne, on se calme."

"Vous avez fait un super boulot dans la ville (lors de sa marche-NDLR), j'apprécie", a-t-il ajouté. Mais "respectez les règles (...). C'est la France ici, je ne suis pas en danger."

Cette scène n'est pas sans rappeler celle de 1996 lorsque Jacques Chirac, alors président, avait sermonné des soldats israéliens qui l'encadraient lors de sa visite de Jérusalem, en lançant son désormais célèbre "Do you want me to go back to my plane?" ("Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?").

Un peu plus tard, l'ex-chef de l'Etat avait refusé d'entrer dans Sainte-Anne en raison de la présence de soldats israéliens à l'intérieur du site, expliquant refuser de voir "des gens armés en territoire français" et avait attendu leur départ pour pénétrer dans l'église.

(John Irish, avec Marine Pennetier à Paris, édité par Jean-Stéphane Brosse)

12 commentaires

  • 22 janvier 19:42

    pour Chirac cela avait un peu fait le buzz et il a voulu à son tour faire l'intrressant


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