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Moratoire sur la fermeture de Fessenheim : Gabriel Attal dit non à Marine Le Pen
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/11/2021 à 10:52

Réclamé par la présidente du Rassemblement national, le moratoire sur la fermeture de Fessenheim n'aura pas lieu, a répondu le porte-parole du gouvernement, quelques jours après l'annonce d'investissements dans le nucléaire.

La centrale nucléaire de Fessenheim, en 2014, avant sa fermeture. ( AFP / SEBASTIEN BOZON )

La centrale nucléaire de Fessenheim, en 2014, avant sa fermeture. ( AFP / SEBASTIEN BOZON )

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a répondu "non" jeudi à Marine Le Pen qui réclame un moratoire sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, en confirmant qu'Emmanuel Macron préciserait "dans les prochaines semaines" les investissements de la France dans ce secteur.

"Investir sur le nucléaire ne peut pas se faire sans boussole ni sans regarder la manière dont ça se fait", a fait valoir Gabriel Attal sur LCI, opposant un "non" à la demande formulée lundi par la candidate du Rassemblement national à la présidentielle d'avril 2022, qui souhaite rouvrir la centrale si elle était élue.

Des coûts prohibitifs

"Fessenheim, c'est une centrale de deuxième génération, c'est les plus vieilles centrales en France, il y avait des coûts prohibitifs pour renouveler Fessenheim, et c'est sur la plus grande nappe phréatique d'Europe. Donc en responsabilité, on a fait ce choix de fermer Fessenheim", a-t-il argumenté.

Un an après l'arrêt des réacteurs de la centrale, les techniciens d'EDF préparent le démantèlement du site qui doit débuter en 2025, conformément à la décision de François Hollande confirmée par Emmanuel Macron.

Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim, située dans le Haut-Rhin, est la première à être arrêtée dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie qui vise à réduire la part de l'énergie nucléaire dans le mix électrique français.

Lancement d'un plan d'investissement dans le nucléaire

"En revanche, ça ne nous empêche pas de continuer à investir dans le nucléaire", et "le président s'exprimera très prochainement (..), dans les prochaines semaines, pour dire la manière dont le nucléaire va se développer dans notre pays", a confirmé Gabriel Attal.

Emmanuel Macron a d'ores et déjà annoncé mi-novembre qu'il entendait "relancer la construction de réacteurs nucléaires" en France et "continuer de développer les énergies renouvelables", tout en reportant les précisions sur ces futurs EPR.

Il avait déjà annoncé à l'automne un milliard d'euros d'investissements dans l'énergie nucléaire d'ici à 2030, notamment pour des petits réacteurs dits SMR ("Small Modular Reactors").

18 commentaires

  • 18 novembre 12:21

    on a pas detruit le blé des regions touchées par le nuage de Tchenobyl ... on a trouvé un acheteur pour qui le risque prix etait favorable ... on se doute que le politique qui autorise l achat de ce produit ne va pas manger de pain ... mais bon la population doit manger à bon prix sinon c est le chaos ...


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