Montebourg juge impossible que Renault ferme des sites français
IL EST IMPOSSIBLE QUE RENAULT MENACE DE FERMER DES SITES EN FRANCE, SELON ARNAUD MONTEBOURG
PARIS (Reuters) - Arnaud Montebourg a assuré jeudi qu'il était impossible que Renault menace de fermer des sites en France dans le cadre des négociations en cours sur un plan de compétitivité avec ses syndicats, ayant pris des engagements contraires auprès du gouvernement.
Invité de l'émission Des Paroles et des actes sur France 2, le ministre du Redressement productif a en outre renouvelé ses attaques contre le géant sidérurgique ArcelorMittal, qui vient d'annoncer des fermetures de sites en Belgique, en l'accusant de "chantage" et de "mensonge" par rapport à ses engagements. Il a annoncé son intention de porter le dossier au niveau européen.
"Il n'est pas possible qu'il y ait fermeture de sites", a-t-il dit sur Renault, dont l'Etat français détient 15% du capital.
Selon lui, le constructeur, dans le plan automobile présenté en juillet par le gouvernement, "a pris l'engagement de ne fermer aucun site, donc il n'est pas possible qu'il y ait de fermeture de site, il n'est pas possible qu'il y ait le moindre chantage à la fermeture de site".
"Il n'y a pas de licenciements à Renault parce que nous l'avons exigé", a-t-il ajouté.
Des syndicats ont accusé la direction de Renault, qui l'a formellement démenti, d'avoir menacé de fermer deux sites en France si aucun accord n'était possible sur le plan de compétitivité en cours de négociation. Les propositions du groupe intègrent un gel des embauches, une forte modération salariale et une augmentation du temps de travail.
UN "EFFORT" DEMANDÉ À GHOSN
Dans ce contexte, Arnaud Montebourg a estimé qu'il ne serait "pas absurde" de demander au président de Renault, Carlos Ghosn, de "faire un effort sur ses propres émoluments puisque des demandes sont formulées à l'égard des autres salariés".
Il a rappelé que les deux représentants de l'Etat français au conseil d'administration de Renault avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn lors de la dernière réunion consacrée à la question.
S'agissant d'ArcelorMittal, le ministre n'a pas renié ses propos tenus en novembre, lors de négociations tendues sur le sort du site lorrain de Florange, quand il avait déclaré que le groupe sidérurgique et son patron Lakshmi Mittal n'étaient "plus le bienvenu en France".
"Ce sont des propos qui ont été corrigés, nuancés mais ce sont des propos que tout le monde a eu le mérite de comprendre, donc ils étaient peut-être nécessaires", a-t-il indiqué, ajoutant : "Les méthodes de M. Mittal ne correspondent pas à l'esprit que nous acceptons en France lorsqu'il pratique le chantage, le mensonge."
"C'est d'ailleurs ce qui se passe en Belgique (...) vous voyez bien qu'il y a un problème de méthodologie Mittal", a-t-il poursuivi.
Arnaud Montebourg a déclaré qu'il avait eu jeudi un entretien avec son homologue belge sur les dernières annonces d'ArcelorMittal puis avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et qu'ils étaient convenus de saisir les instances européennes du dossier de l'acier.
Yann Le Guernigou, édité par Pascal Liétout

Reuters content is the intellectual property of Thomson Reuters or its third party content providers. Any copying, republication or redistribution of Reuters content, including by framing or similar means, is expressly prohibited without the prior written consent of Thomson Reuters. Thomson Reuters shall not be liable for any errors or delays in content, or for any actions taken in reliance thereon. "Reuters" and the Reuters Logo are trademarks of Thomson Reuters and its affiliated companies.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires.
je m'inquiétais, on ne l'entendait plus notre Sinistre Improductif
Et les ministres, députés, sénateurs,... ils n'ont pas baissé leur salaires et primes quand ils ont baissé celles des diriggeants des entreprises des l'état que je sache!!!
En guerre contre Ghosn et Renault, en guerre contre Varin et Peugeot, en guerre contre Mittal et Arcelor, en guerre contre Arnault, en guerre contre.... François Hollande a dit que son adversaire était le monde de la finance, en fait c'est le monde de l'industrie qu'il va éradiquer.
Si Montebourdes l'a dit !
Il a dû rater beaucoup d'autres choses...
quand il a fait ses etudes il a du louper quelques cours d'economie