La scène se déroule le soir du mercredi 3 mai, au 152 boulevard Gilloux et Raymond, l'adresse de la permanence de Marion Maréchal-Le Pen à Carpentras. Une soixantaine de cadres et militants frontistes y retrouvent leur députée préférée pour regarder le débat de l'entre-deux tours. On mange, on boit, l'ambiance est joyeuse avant le début du combat. Mais la soirée, qui avait commencé dans l'espérance et l'allégresse, ne se passe pas comme prévu : « Marion », comme on l'appelle au FN, est exaspérée par l'attitude agressive de sa tante et les thèmes qu'elle met en avant. Elle prend congé de l'assistance médusée bien avant la fin du pugilat.
Elle savait depuis plusieurs mois qu'elle reprendrait sa liberté après la présidentielle. Sauf que cet « accident industriel », dixit un frontiste, a provoqué chez elle une réaction épidermique. Cette porte claquée devant les cadres et militants est un acte de rupture publique. Elle a d'ailleurs été l'une des premières à exprimer ses « regrets » après le débat et sa « déception » du résultat après le second tour. Ultime témoignage de désapprobation : elle était absente au Chalet du Lac de Vincennes lors de la soirée électorale.
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Plus tôt dans la campagne, elle avait...

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