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MarcelinGuenguéré: «Les autorités maliennes ne peuvent pas sécuriser le pays dogon»»
information fournie par Le Point 21/06/2019 à 07:55

Depuis le début de l'année, la région centre du Mali vit une nouvelle page particulièrement sanglante et sombre de son histoire, avec les massacres de Koulongo, Ogossagou ou Sobane Da, sans que l'on sache vraiment comment tout cela a pu arriver et quels nouveaux événements funestes viendront en noircir les pages. Ces deux dernières années, certaines zones du Centre ont connu une multiplication des actes de banditisme, des pillages et des vols menant à une augmentation nette et dramatique des violences communautaires entre Dogons opposés aux Peuls, accusés d'héberger et d'être en collusion avec les islamistes. Dans le contexte de crise socio-politico-sécuritaire que vit le pays, le communautarisme est petit à petit devenu une norme, exacerbant les conflits et se concrétisant par des luttes fratricides qui opposent d'abord individu contre individu, puis groupe contre groupe et ensuite communauté contre communauté. Des conflits qui ont occasionné de nombreuses victimes, poussé des milliers de familles sur les routes, provoqué la dégradation des champs de culture, la perte de milliers de têtes de bétail et qui ont permis, avec l'avènement des djihadistes, l'apparition de milices à caractère ethnique surarmées et de mouvements d'autodéfense, comme le mouvement des chasseurs Dan Na Amassagou (en dogon : « les chasseurs qui se confient à dieu »). Une profusion d'acteurs qui, dans une impunité quasi totale, due à l'absence de l'État, ont plongé...

1 commentaire

  • 20 juin 12:10

    Il n'y a pas qu'au Mali ! Chez nous aussi .


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