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Macron n'a pas prévu de s'exprimer dans l'immédiat
information fournie par Reuters 04/12/2018 à 18:52

MACRON N'A PAS PRÉVU DE S'EXPRIMER DANS L'IMMÉDIAT

MACRON N'A PAS PRÉVU DE S'EXPRIMER DANS L'IMMÉDIAT

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron, que l'opposition exhorte à sortir de son silence observé depuis dimanche, n'a pas prévu de s'exprimer à ce stade, a-t-on indiqué mardi à l'Elysée, où l'on nie tout recul après l'annonce par Edouard Philippe de plusieurs mesures fiscales destinées à apaiser la colère des "Gilets Jaunes".

"Il ne s'agit pas du tout pour le président de la République et pour le Premier ministre d'un recul mais d'un retour aux fondamentaux de l'action menée depuis le début du quinquennat", a-t-on indiqué. "Cette action vise à transformer en profondeur le système économique, social et environnemental du pays et ne se limite pas à des ajustements fiscaux."

"Le geste réalisé aujourd’hui est un geste que le président de la République a voulu très fort, très clair, qui s’adresse à la revendication initiale des manifestants et qui normalement est de nature à apaiser les choses", a-t-on ajouté.

A la question de savoir si une prise de parole du chef de l'Etat, qui ne s'est pas exprimé publiquement depuis son retour du sommet du G20 en Argentine dimanche, était envisagée, l'Elysée a répondu par la négative.

Depuis sa condamnation des violences lors d'une conférence de presse à Buenos Aires, Emmanuel Macron a laissé Edouard Philippe monter en première ligne, le chargeant de mener des consultations politiques lundi à Matignon avant d'annoncer, ce mardi, une série de mesures économiques et fiscales.

Après s'être rendu - en silence - dimanche sous l'Arc de Triomphe, théâtre de violences et de dégradations sans précédent, le président a déjeuné lundi dans une caserne de Paris avec des CRS et des policiers mobilisés lors de la manifestation de samedi.

Seuls rendez-vous maintenus dans son agenda officiel, le conseil de défense et le conseil des ministres mercredi matin ainsi qu'un entretien avec Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) vendredi à 11h. Son déplacement en Serbie prévu mercredi et jeudi a lui été annulé.

"EST-CE QUE MACRON EST REVENU D'ARGENTINE?"

Mardi soir, son déplacement à la Préfecture du Puy-en-Velay (Haute-Loire) incendiée en marge d'une manifestation samedi, n'a été communiqué à la presse qu'à la dernière minute par l'Elysée.

"Il a appelé à la plus grande fermeté dans les suites judiciaires à venir. Le président a estimé que rien ne pouvait justifier de tels actes", a fait savoir son entourage.

Le silence du chef de l'Etat a alimenté les critiques dans les rangs de l'opposition. Lundi, le chef de file des sénateurs Les Républicains (LR) Bruno Retailleau a appelé lundi Emmanuel Macron à sortir de son silence et à "parler aux Français".

"Le lieu de la décision est à l'Elysée, il faut qu'Emmanuel Macron prenne la parole, qu'il s'adresse aux Français et qu'il dise aux Français ce qu'il compte entreprendre dans les jours suivants pour que la France puisse s'apaiser", a dit le sénateur de la Vendée, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre Edouard Philippe à Matignon.

"Est-ce que Macron est revenu d'Argentine ? Il doit avoir un avis, sans doute", a ironisé le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur Twitter mardi.

(Marine Pennetier, avec Jean-Baptiste Vey et Michel Rose, édité par Yves Clarisse)

5 commentaires

  • 04 décembre 20:13

    macroute a même peur d'une caméra.


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