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Lourdes sanctions demandées contre les violences anti-policiers
information fournie par Reuters19/05/2016 à 12:06

VALLS ET CAZENEUVE DEMANDENT DE LOURDES SANCTIONS APRÈS LES VIOLENCES ANTI-POLICIERS

VALLS ET CAZENEUVE DEMANDENT DE LOURDES SANCTIONS APRÈS LES VIOLENCES ANTI-POLICIERS

PARIS (Reuters) - Le chef du gouvernement et son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, ont réclamé jeudi de lourdes sanctions contre les manifestants qui ont incendié mercredi, à Paris, une voiture à bord de laquelle se trouvaient deux policiers.

Cinq personnes au total ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête, dont une jeudi matin, a-t-on appris de source policière.

"Les sanctions doivent être implacables. L'enquête vient de commencer, des interpellations ont eu lieu", a déclaré Manuel Valls sur RTL.

"Quand on fracasse une voiture de police, quand on y jette un fumigène alors qu'il y a des fonctionnaires de police à l'intérieur, tout cela démontre incontestablement une volonté de nuire, de blesser, voire pire. Et c'est inacceptable", a-t-il poursuivi.

La voiture incendiée a été bloquée Quai de Valmy par des contre-manifestants, à quelques centaines de mètres seulement de la place de la République où des policiers se rassemblaient contre ce qu'ils qualifient de "haine anti-flic".

Sur des images vidéo de la scène, on peut voir des manifestants masqués jeter un engin incendiaire à travers une vitre brisée du véhicule police et tenter de molester l'agent qui se trouvait au volant.

Peu après, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique.

"Ce qui s'est produit à Paris hier, je veux parler de l'agression de deux policiers et l'incendie de leur véhicule, constituent des actes criminels, d'une extrême gravité", a réagi jeudi Bernard Cazeneuve à l'Assemblée nationale.

"Ces actes appellent la plus grande sévérité", a ajouté le ministre de l'Intérieur.

"J'aurais énormément de difficultés à considérer qu'il y a derrière ces hordes sauvages quelque chose qui ressemble à de l'humanité, ou a fortiori à un début d'idéal. Il n'y a derrière tout cela que de la violence, de la brutalité et cela traduit un abandon de tous les principes d'humanisme qui sont au fondement de notre civilisation", a-t-il encore dit.

Le ministre a par ailleurs avancé le chiffre de six personnes placées en garde à vue mercredi en marge de la contre-manifestation parisienne, dont trois pour participation à une manifestation interdite et détention de produits incendiaires ou explosifs.

A Rennes, 19 personnes au visage cagoulé ont été interpellées jeudi matin après avoir tenté de perturber la circulation du métro.

(Simon Carraud et Sophie Louet, avec service France)

5 commentaires

  • 19 mai13:05

    de leurs actes ils ne vont pas tarder à pleurer


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