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Les utilisateurs de LBD équipés de caméras samedi, dit Castaner
information fournie par Reuters 22/01/2019 à 20:05

LES UTILISATEURS DE LBD ÉQUIPÉS DE CAMÉRAS SAMEDI, DIT CASTANER

LES UTILISATEURS DE LBD ÉQUIPÉS DE CAMÉRAS SAMEDI, DIT CASTANER

PARIS (Reuters) - A l'approche d'un nouveau samedi de mobilisation des "Gilets jaunes", le ministre de l'Intérieur a annoncé mardi que les forces de l'ordre utilisant des pistolets LBD-40, successeurs des "Flash-Balls", seraient équipés de caméras-piétons.

Devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Christophe Castaner a confirmé que les policiers continueraient à utiliser des "lanceurs de balles de défense" (LBD), armes intermédiaires contestées en raison des blessures qu'elles infligent.

"Je sais la polémique qui existe sur l'usage du LBD", a-t-il dit aux députés. "J'ai demandé à ce que dans toute la mesure du possible - c'est-à-dire dans les usages de droit commun normaux, pas dans des moments d'hyperréaction en cas d'agression (...) - les forces qui sont équipées de LBD, à partir de samedi prochain, soient systématiquement équipées de caméras-piétons."

Les forces de l'ordre pourront actionner ces caméras au moment de l'usage des LBD "pour que, s'il y a un débat, une contestation, un contentieux, on puisse produire ces images, y compris dans le cadre judiciaire", a-t-il expliqué.

"On va tester cela, ce n'est pas définitif", a encore déclaré Christophe Castaner. "Si je le fais, c'est parce que j'ai toute confiance dans la façon dont ils l'utilisent."

Alors que plusieurs personnes ont été blessées à la tête par des tirs de LBD ces dernières semaines, le ministre a rappelé le "devoir d'exemplarité" des forces de l'ordre et rappelé qu'il s'agit d'armes de défense.

"Jamais un policier ou un gendarme ne porte les premiers coups", a affirmé le ministre, qui défendait devant les députés une proposition de loi "visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs", également appelée "loi anti-casseurs".

(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

3 commentaires

  • 23 janvier 08:41

    Une fois qu'il n'y aura plus de gars masqués face aux gendarmes, il n'y aura plus de débats.


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