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Les problèmes de mobilité freinent l'insertion des jeunes (étude)
information fournie par AFP 14/11/2024 à 06:29

Un bus Ile-de-France Mobilités, près de Paris, le 10 juillet 2024  ( AFP / Geoffroy VAN DER HASSELT )

Un bus Ile-de-France Mobilités, près de Paris, le 10 juillet 2024 ( AFP / Geoffroy VAN DER HASSELT )

Trop loin, trop cher... Trois jeunes sur quatre ont déjà renoncé à une formation ou un emploi en raison de difficultés de mobilité, selon une enquête OpionWay pour les Apprentis d'Auteuil publiée jeudi.

Parmi les quelque 2.000 jeunes de 18 à 25 ans interrogés pour cette étude, 76% indiquent ainsi avoir déjà renoncé à une formation ou un emploi en raison d'un manque de solutions pour s'y rendre.

La majorité des jeunes ont dû abandonner au moins une opportunité parce qu'ils n'avaient aucune solution de transport accessible et compatible avec leurs horaires (61%), parce qu’ils n'avaient pas de moyen de transport personnel (56%) ou en raison du coût des transports – comme le prix de l’essence (54%) ou celui des transports en commun (43%).

Les jeunes "ni en emploi ni en étude ni en formation" (NEETS) sont encore plus nombreux: 83% ont renoncé à une opportunité par manque de solutions pour s'y rendre, selon le sondage.

Une fois engagés dans une formation ou un emploi, la situation reste complexe. Une majorité de jeunes ont déjà rencontré des problèmes pendant leurs études (examen raté, avertissement, etc.) ou leur travail (rendez-vous client raté, avertissement, licenciement, etc.) en raison de difficultés de mobilité (indisponibilité des transports, retards ou absences répétés…).

Pour atténuer ces difficultés, Apprentis d'Auteuil propose notamment de "renforcer les aides pour les jeunes les plus précaires", de "lutter contre le non-recours aux droits" ou encore de "développer les transports en commun", selon un communiqué.

L'enquête pour la fondation catholique a été réalisée du 25 juin au 7 juillet auprès d'un échantillon de 2.001 jeunes âgés de 18 à 25 ans, constitué selon la méthode des quotas.

9 commentaires

  • 14 novembre 12:47

    "Comment faisait on il y a 40-50 ans !!! On n'avait pas d'aides et pourtant on changeait de région !!! " Certes, mais une jeune personne, célibataire, 1er job en CDI, 2,5x smic, n'a "pas assez de garanties" pour se loger dans une métropole comme Paris ou Lyon ... en coloc depuis 1 an ....


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