Le maître de Damas persiste et signe dans le mensonge. Dans un entretien exclusif accordé mercredi à l'Agence France-Presse (AFP) dans son bureau à Damas, Bachar el-Assad a affirmé que l'attaque chimique présumée sur une ville rebelle de Syrie était une affaire « montée » par l'Occident. « Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100 % », a déclaré le président, qui est apparu souriant et décontracté. « Nous ne possédons pas d'armes chimiques [...] En 2013, nous avons renoncé à tout notre arsenal. »
D'après le chercheur Jean-Pascal Zanders, « toutes les armes chimiques que les Syriens ont déclarées ont été détruites ». « Le problème est que les déclarations de Damas ne sont pas fiables à 100 % », précise cet expert des armes chimiques. « D'importantes questions restent toujours sans réponse. Chaque mois, depuis 2014, l'Organisation internationale d'interdiction des armes chimiques [OIAC] les répète dans son rapport, ce qui crée une grande frustration. » À deux reprises après 2013, l'OIAC a mis en cause le régime syrien dans des attaques contre des localités rebelles.
D'après la présidence française, citée mercredi par Le Monde
, de « petites quantités résiduelles » de gaz neurotoxique resteraient bel et bien « disséminées dans le pays ». Qu'importe, le président syrien précise à l'AFP :...
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