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Les industries gourmandes en énergie demandent des "tarifs de crise"
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/03/2022 à 15:36

Instauré en 2007, le Tarif Réglementé Transitoire d’Ajustement au Marché avait pris fin en 2010.

"Les prix de l’énergie vont rester extrêmement élevés, probablement hélas, jusqu’au printemps 2023", anticipe le président de l'Uniden (illustration) ( AFP / LOIC VENANCE )

"Les prix de l’énergie vont rester extrêmement élevés, probablement hélas, jusqu’au printemps 2023", anticipe le président de l'Uniden (illustration) ( AFP / LOIC VENANCE )

Face au conflit russo-ukrainien, il faut "une régulation des consommations" d'énergie et des "tarifs de crise", a soutenu vendredi 11 mars le président de l'Union des industries utilisatrices d'énergie (Uniden), Nicolas de Warren.

"Nous attendons pour les entreprises et pour l'ensemble de l'économie française, la mise en place, le plus rapidement possible, d'une régulation des consommations", a demandé sur BFM Business le président de l'Uniden, qui représente les intérêts des industries consommatrices d'énergie.

Evolution des prix du gaz naturel en Europe sur le marché néerlandais TTF, en euros par mégawattheure ( AFP /  )

Evolution des prix du gaz naturel en Europe sur le marché néerlandais TTF, en euros par mégawattheure ( AFP / )

Ce plaidoyer intervient alors que les chefs d’État et de gouvernement de l'UE, réunis en sommet à Versailles, cherchent des réponses à l'invasion russe. Des propositions, notamment en matière d'énergie, sont attendues fin mars lors d'un prochain sommet. "Les prix de l’énergie vont rester extrêmement élevés, probablement hélas, jusqu’au printemps 2023", a ajouté Nicolas de Warren et "en conséquence il faut s'organiser et anticiper".

C'est pourquoi "il y a des mesures réglementaires qui doivent être prises", a estimé Nicolas de Warren. Parmi elles, l'Uniden "demande un plafond de tarifs", soit des "tarifs de crise", à l'image du "Tartam il y a quelques années", qui était un tarif réglementé d'électricité spécifique aux entreprises.

Le Tarif Réglementé Transitoire d’Ajustement au Marché (Tartam) avait été instauré le 3 janvier 2007 et permettait aux entreprises ayant opté pour la concurrence de retrouver le bénéfice d'un tarif fixé par l’État. Ce dispositif a pris fin le 30 juin 2010 au profit de la loi "Nome" (Nouvelle organisation du marché de l'électricité), qui a obligé l'ancien monopole public EDF à vendre jusqu'à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents (l'ex-GDF Suez aujourd'hui devenu Engie, Direct Energie, etc.) à un prix de gros défini par arrêté ministériel.

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2 commentaires

  • 11 mars 16:35

    paspil : le privé n'a pas vocation à compenser l'incurie de nos politiques sanctionneurs qui détruisent tout ... chez nous !Quand les pénuries vont se généraliser , dans l'agroalimentaire par exemple , vous réfléchirez mieux .


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