C'est la règle du jeu d'une conférence de presse présidentielle : il y a une partie maîtrisée parce qu'écrite, la première, celle du discours, et une autre plus périlleuse parce qu'improvisée ? le chef de l'État doit en effet répondre aux questions des journalistes. Lundi, il s'en est, comme de coutume, bien sorti. Sauf que ses réponses n'ont pas toujours été d'une grande précision.
C'est le cas avec les impôts. On a bien compris qu'ils baisseraient de deux milliards d'euros l'an prochain. Mais comment compenser cette réduction qui affectera, forcément, les caisses de l'État sans alourdir le déficit budgétaire ? À cette question, François Hollande, écartant toute hausse de taxes, a répondu qu'il faudrait faire des économies. Mais lesquelles ? On ne sait pas. Le même flou entoure les efforts budgétaires que devront mener les collectivités territoriales, affectées par la baisse des dotations. « Nous avons à faire des économies partout, dans les grandes villes aussi, tout en le faisant avec un certain échéancier, une certaine prudence aussi », a avancé le chef de l'État sans grande précision.
Rapport Combrexelle
Il a aussi allègrement botté en touche lorsque les questions sur une nouvelle candidature en 2017 sont arrivées. On ne s'attendait pas à ce qu'il se déclare aujourd'hui, sans doute. Mais on n'en saura pas plus sur les conditions d'une nouvelle candidature. Il avait lié cette décision à une...
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