Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les experts au chevet de Notre-Dame, encore fragile
information fournie par Reuters 17/04/2019 à 09:49

LES EXPERTS AU CHEVET DE NOTRE-DAME, ENCORE FRAGILE

LES EXPERTS AU CHEVET DE NOTRE-DAME, ENCORE FRAGILE

PARIS (Reuters) - Les pompiers et les conservateurs du patrimoine continuent mercredi d'oeuvrer dans l'urgence à la sécurisation de Notre-Dame, menacée en trois points, au lendemain du défi lancé par Emmanuel Macron de reconstruire la cathédrale en cinq ans.

Le ministre de la Culture, Franck Riester, a fait le point mercredi matin sur l'avancée de ces premiers travaux, qui doivent permettre d'ici vendredi aux conservateurs de venir récupérer sans risque peintures et sculptures pour les mettre à l'abri au musée du Louvre.

Trois points d'inquiétude subsistent sur la structure de la cathédrale: la voûte intérieure et deux pignons (l'un situé entre les deux beffrois, l'autre au niveau du transept nord).

"Dès ce matin sont arrivées des entreprises pour enlever les gravats et le reste de la charpente sur la voûte, qui menace l'effondrement de la voûte", a expliqué le ministre de la Culture sur France 2.

Une statue qui pesait sur le sommet de la façade nord de la cathédrale a pu être retirée dans la soirée de mardi, a-t-il poursuivi, saluant une "bonne nouvelle".

Mais "il reste une inquiétude importante sur le pignon central entre les deux beffrois, qui est triangulaire, lui aussi a une statue et malheureusement cette statue, avec le feu, a été fendue en deux", a-t-il ajouté. Des équipes vont tenter mercredi d'enlever la statue brisée, puis de démonter pierre par pierre ces pignons.

UN DÉBAT CONFIÉ AUX EXPERTS

Passées ces mesures d'urgence, la réflexion pourra commencer sur la reconstruction, a souligné le ministre, interpellé sur la nécessité de rebâtir ou non la cathédrale à l'identique.

"Ce débat-là, on l'aura le moment venu", a-t-il dit, à l'heure où les experts commencent à s'opposer sur la reconstitution de la charpente, la "Forêt" composée de poutres de chênes centenaires datant des 12e et 13e siècles.

"Il y aura vraisemblablement une commission spécialement dédiée à ces échanges."

"Nous avons tous les éléments pour le faire (une reconstruction à l'identique), mais les choix seront faits par les spécialistes, dont l'architecte en chef des monuments historiques et l'architecte des Bâtiments de France", a poursuivi Franck Riester.

"Il faut laisser faire les hommes et les femmes de l'art", a-t-il souligné.

Plusieurs acteurs de la filière bois ont d'ores et déjà promis d'offrir des chênes à la cathédrale Notre-Dame.

L'assureur Groupama a proposé par exemple de prélever les 1.300 chênes centenaires nécessaires dans ses forêts normandes, la fédération des sylviculteurs de France Fransylva a invité ses adhérents et donateurs à offrir un chêne à Notre-Dame pour que "cette 'forêt-charpente' soit reconstruite avec des chênes de France, dans la tradition et la qualité des premiers constructeurs".

(Julie Carriat, édité par Henri-Pierre André)

4 commentaires

  • 17 avril 10:15

    Dans le cadre des économies à réaliser et de la réduction des "élus" on pourrait faire une économie en virant ce ministre inutile


Signaler le commentaire

Fermer