Les sites nucléaires français sont eux aussi concernés par la radicalisation islamiste. Selon le JDD
, plusieurs dizaines de salariés de ces sites se sont vu retirer leur accès aux centrales depuis le début de l'année. Une réunion du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire s'est tenue à ce sujet, le 6 octobre dernier.
À cette occasion, le haut-commissaire de défense à la sécurité nucléaire, Christophe Quintin, a confirmé ces faits de dérive islamiste. « Il a bien parlé de radicalisation, même si sa réponse était évasive, explique Michel Lallier, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du secret-défense. »
700 interdictions par an
Un mois plus tard, le 4 novembre, le haut-commissaire s'est montré plus précis, lors du déjeuner de la conférence dédiée à l'information sur les risques nucléaires. Il a affirmé que, chaque semaine, ses services interdisaient l'accès aux sites nucléaires à un employé « pour des phénomènes de radicalisation ». Le Journal du dimanche ajoute que l'État réalise, chaque année, 100 000 enquêtes administratives portant sur les 73 000 personnes travaillant sur les 19 sites nucléaires en France. En moyenne chaque année, 700 d'entre eux se font interdire l'accès, pour diverses raisons, dont les dérives religieuses.
La RATP observerait également une...
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