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Les candidats à la primaire considèrent les menaces de Trump
information fournie par Reuters 20/01/2017 à 07:57

LES CANDIDATS À LA PRIMAIRE CONSIDÈRENT LES MENACES DE TRUMP

LES CANDIDATS À LA PRIMAIRE CONSIDÈRENT LES MENACES DE TRUMP

PARIS (Reuters) - Les candidats à la primaire de la gauche en France ont déclaré jeudi prendre au sérieux les menaces contre l'Europe proférées par le président américain Donald Trump, qui entre en fonction vendredi à Washington.

Lors de leur troisième débat télévisé, les sept prétendants à l'Elysée ont déploré les récents propos du nouveau locataire de la Maison blanche contre la politique européenne.

Dans une interview accordée au Bild allemand et au Times britannique, le président élu qualifie l'Otan d'"obsolète" et juge que la politique d'accueil des migrants en Allemagne a été une "erreur catastrophique".

Pour Manuel Valls, "les mots de Trump sont une véritable déclaration de guerre politique".

"Le monde est périlleux, est dangereux, et l'Europe et la France doit le protéger. J'utilise ce mot parce que je veux prouver à mes compatriotes que le monde est en train de changer", a déclaré l'ancien Premier ministre sur France 2.

A ses côtés, Vincent Peillon a déploré l'emploi du mot "guerre".

"Il ne faut pas faire la guerre tout le temps et à tout le monde", a estimé le député européen. "Ce n'est pas l'essentiel. L'essentiel c'est que les États-Unis sont nos alliés. M. Trump fait beaucoup de déclarations. Pour l'instant, on a à le juger aux actes".

Pour l'ancien ministre Arnaud Montebourg, les positions nationalistes exprimées par le nouveau président américain donnent une responsabilité à l'Europe.

"La question européenne est très importante. La France est en train de s'effondrer, attaquée de l'intérieur et de l'extérieur. Nous devons travailler à un nouveau traité de Rome", a-t-il estimé.

Benoît Hamon voit quant à lui dans la position américaine une nouvelle raison, pour l'Europe, de "renforcer son projet de défense commune".

L'écologiste François De Rugy s'est particulièrement inquiété du scepticisme de Donald Trump vis-à-vis de l'accord mondial contre le réchauffement climatique.

"Moi, je n'ai pas envie de rire quand je vois la politique qu'il prépare", a-t-il dit. "Il y a quelque chose d'extrêmement grave qui est en train de se passer."

(Elizabeth Pineau, édité par Jean-Philippe Lefief)

5 commentaires

  • 20 janvier 10:58

    Ils ont peur des Trumpettes de Jéricho .Plus le même langage depuis 30 ans . J'aime ce p'tit gars qui Booste ...


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