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Les aventuriers de l'été #6: Sébastien Destremau, lanterne rouge
information fournie par Le Point 27/08/2017 à 11:40

Son histoire a tenu en haleine toute une région, voire la France entière. Le 11 mars 2017, Sébastien Destremau revenait des mers lointaines et des tréfonds de son âme. À son arrivée aux Sables-d'Olonne, le dernier du Vendée Globe est fêté comme un rescapé de l'enfer. La foule rassemblée sur le ponton scande son prénom, des enfants brandissent des pancartes : « Sébastien, dernier du Vendée Globe, premier dans nos c?urs ». À des années-lumière des champions conditionnés pour la victoire, sur des machines de guerre ultra-perfectionnées, ses déboires rocambolesques semblent avoir ému tout un peuple d'anonyme. Sa mère est là. À quatre-vingt-cinq ans, elle est l'une des premières à bondir sur le pont de son bateau. Elle s'appelle Thérèse et il la vouvoie. Elle plante ses yeux secs dans son regard embué : « Bravo mon garçon. » L'homme, ému aux larmes, s'était juré de briser l'injustice et d'épater les siens. C'est l'instant de grâce.

Sébastien Destremau mérite bien le titre d'aventurier. À huit semaines du départ, son mât casse. « Personne n'aurait parié sur mon bateau. » Piètre marin ? la solitude lui fait peur ?, nul en pêche, en météo, il est parti en mer sans assez de nourriture, sans avoir testé les voiles, avec des tongs et sans chaussures. Son démarreur, qui fournit l'électricité et remplit les ballasts, indispensables à la stabilité du bateau, s'est rompu. Lui même s'est cassé des...

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