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Le secteur aérien dopé par un pétrole bas et une demande élevée
information fournie par Reuters 10/12/2015 à 15:27

LE PRIX DU PÉTROLE ET UNE FORTE DEMANDE DEVRAIENT DOPER LE SECTEUR AÉRIEN

LE PRIX DU PÉTROLE ET UNE FORTE DEMANDE DEVRAIENT DOPER LE SECTEUR AÉRIEN

GENEVE (Reuters) - La faiblesse des prix du kérosène et la vigueur de la demande en dépit des craintes liées à la sécurité vont de nouveau soutenir la croissance des bénéfices des compagnies aériennes en 2016, a déclaré jeudi l'Association internationale du transport aérien (Iata).

L'organisation, qui regroupe près de 260 compagnies du monde entier représentant 83% du trafic aérien mondial, table pour le secteur sur un bénéfice net cumulé record de 36,3 milliards de dollars (33,1 milliards d'euros) l'an prochain après celui de 33 milliards attendu cette année.

Les compagnies d'Amérique du Nord devraient à elles seules engranger plus de la moitié de ces profits.

La prévision 2015 de l'Iata a été relevée de plus de 12% par rapport à celle de 29,3 milliards de dollars évoquée jusqu'à présent.

"Le secteur du transport aérien a amélioré sa rentabilité pour l'amener à un niveau ordinaire, mais pas extraordinaire", a déclaré à la presse le directeur général de l'organisation, Tony Tyler, à Genève, en précisant que les prévisions correspondaient à des taux de rentabilité nette de 4,6% et 5,1% respectivement pour cette année et la prochaine.

En 2016 comme en 2015, le retour sur capitaux employés du secteur devrait dépasser pour la première fois le coût du capital, un attrait supplémentaire aux yeux des investisseurs.

"C'est un niveau de rentabilité que tous les autres secteurs considèrent comme normal", a expliqué l'économiste en chef de l'Iata, Brian Pearce.

Evoquant l'impact des préoccupations liées à la sécurité après les attaques des derniers mois, de Sousse, en Tunisie, en juin, à Paris en novembre, Tony Tyler a précisé que les cours de Bourse du transport aérien avaient chuté de 6% le mois dernier en partie en raison du contexte sécuritaire.

L'impact des attentats de Paris devrait se faire sentir pendant six à neuf mois, a-t-il dit, ajoutant les gens n'allaient pas arrêter de voyager mais changer de destinations.

"D'autres expériences nous ont montré qu'il ne faut pas longtemps pour que les gens oublient leurs craintes et retournent dans les endroits qui ont souffert ces outrages", a-t-il dit.

(Victoria Bryan; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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