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Le PS parle de situation d'urgence face à la progression du FN
information fournie par Reuters 09/02/2015 à 11:44

PARIS (Reuters) - La progression du Front national lors des divers scrutins organisés depuis un an en France place ses opposants dans une situation d'urgence, a estimé lundi le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

"Il y a le feu au lac pour tous ceux qui combattent le Front national et ses idées depuis de très nombreuses années", a-t-il dit sur France Info après l'élection législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, remportée avec 800 voix d'avance par le socialiste Frédéric Barbier face la candidate FN Sophie Montel.

"Nous sommes dans situation où le Front national est en dynamique. Il perturbe l'UMP et l'absence d'unité réelle entre les forces de gauche lui donne des capacités de se déployer", a-t-il ajouté, soulignant que la progression du FN entre les deux tours n'était "pas nouvelle".

Jean-Christophe Cambadélis a insisté sur la nécessité du "désistement républicain", auquel l'UMP s'était refusée entre les deux tours en optant pour la neutralité, notamment en vue des prochaines échéances électorales.

"Les départementales (en mars-NDLR) ne seront qu'un moment de la vie électorale française (...) mais nous sommes dans une situation où vous avez derrière les élections régionales puis les élections présidentielles", a-t-il souligné.

"Or? à partir du moment où l'UMP n'est pas capable de se désister républicainement face au candidat le mieux placé pour battre le Front national, eh bien vous avez un Front national qui progresse", a dit Jean-Christophe Cambadélis.

Invité un peu plus tard d'Europe 1, le Premier ministre, Manuel Valls, a de nouveau parlé du "danger" de voir le FN se rapprocher du pouvoir à l'échelle nationale si les autres partis politiques n'étaient pas capables de faire front.

"Il y a quelques mois, j'avais dit que le FN était aux portes du pouvoir. Il représente véritablement un danger, surtout quand, en face, la digue n'est pas assez solide", a-t-il dit, avant de critiquer durement l'UMP.

"Quand on est un grand parti qui a gouverné et qui aspire à gouverner, on prend ses responsabilités", a-t-il lancé à l'adresse du premier parti d'opposition. "Le ni-ni n'est pas une position responsable."

En l'absence de rassemblement des partis traditionnels face au FN, Jean-Christophe Cambadélis estime que Marine Le Pen, régulièrement donnée présente au second tour de la présidentielle par les sondages, est en position de force en vue de 2017. "Regardez, ça se joue à 800 voix là. Transposez et vous avez Marine Le Pen à 8.000 ou 80.000 voix, ça veut dire qu'elle peut être élue", a-t-il dit.

(Gregory Blachier)

9 commentaires

  • 09 février 13:53

    Combattre le FN! Là n'est pas la question : ce sont les incompétences des partis qui font le lit du FN. Il faut et il suffirait de mener une politique acceptable par tous les Français et le FN n'existerait plus. Au lieu de ça, on nous ment, on nous taxe, on nous prend pour des ânes, alors que les ânes, ce sont nos gouvernants.


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