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Le Medef contre un chèque carburant financé par les entreprises
information fournie par Reuters 08/11/2018 à 16:32

LE MEDEF CONTRE UN CHÈQUE CARBURANT FINANCÉ PAR LES ENTREPRISES

LE MEDEF CONTRE UN CHÈQUE CARBURANT FINANCÉ PAR LES ENTREPRISES

TALENCE, Gironde (Reuters) - Le président du Medef s'est déclaré jeudi opposé à la contribution des entreprises à une éventuelle aide financière aux automobilistes frappés par la hausse du prix des carburants.

Geoffroy Roux de Bézieux écarte ainsi l'idée émise par Emmanuel Macron de faire potentiellement participer les employeurs à une mesure en faveur des salariés contraints de faire plusieurs dizaines de kilomètres de route chaque jour.

"Ce n'est pas une bonne idée", a-t-il jugé lors d'une conférence de presse à Talence, près de Bordeaux.

"Je rappelle que les entreprises versent déjà huit milliards d'euros pour le versement transports au total sur la France, qui n'est pas toujours utilisé pour les salariés puisque ça finance l'ensemble des transports urbains", a-t-il argué. "Donc stop !"

"On est favorables à la fiscalité écologique mais avec un certain nombre de conditions", a encore dit Geoffroy Roux de Bézieux, qui refuse notamment de voir les prélèvements obligatoires augmenter. "Il faut qu'elle soit lisible et prévisible dans la durée", a-t-il poursuivi.

L'avis du président du Medef rejoint celui de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a fustigé mardi l'idée d'Emmanuel Macron et réclamé, dans un communiqué, un "moratoire pour stopper l'application des surtaxes mises en place en 2018 et prévues en 2019".

L'exécutif n'est pas encore entré dans le détail des mesures qu'il compte prendre pour répondre à la hausse des prix à la pompe, à l'origine d'un mécontentement grandissant des automobilistes.

"Il faut travailler avec les collectivités locales, les employeurs, intelligemment pour aider ces gens-là", s'est contenté de dire le chef de l'Etat dans une interview à Europe 1 diffusée mardi.

Plusieurs présidents de régions, dont Laurent Wauquiez en Auvergne-Rhône-Alpes et Valérie Pécresse en Île-de-France, ont également exprimé leur hostilité à ce principe, véritable "usine à gaz" à leurs yeux.

(Claude Canellas avec Simon Carraud à Paris, édité par Jean-Bapiste Vey)

5 commentaires

  • 08 novembre 18:02

    Ce qui ne va pas chez nous c'est ce système de redistribution. Ce n'est pas le rôle de l'État de faire de la redistribution car cela (en prime) revient cher en moyens administratifs pour percevoir, analyser et redistribuer. Que L'État reste uniquement dans sont rôle régalien.


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