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Le gouvernement français ne cède pas sur la Guyane
information fournie par Reuters 05/04/2017 à 13:22

LE GOUVERNEMENT NE CÈDE PAS SUR LA GUYANE

LE GOUVERNEMENT NE CÈDE PAS SUR LA GUYANE

PARIS (Reuters) - Le plan d'aide de plus d'un milliard d'euros présenté à la Guyane, en proie à un conflit social, a été examiné mercredi en conseil des ministres, où le président François Hollande a déploré les "intimidations" sur place.

Des manifestants se sont installés mardi devant le centre spatial de Kourou pour réclamer une aide plus importante que le plan, d'une valeur de près de 1,1 milliard d'euros, proposé par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans le département situé en Amérique du Sud.

"Face à des moments où l'intimidation a pris le pas sur le dialogue, (François Hollande) a rappelé que pour ce qui était du gouvernement, en Guyane, la méthode devait être à la fois le dialogue et la responsabilité", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Stéphane Le Foll a demandé la "levée des barrages, bien sûr".

Au terme d'une réunion avec une dizaine de ministres, lundi à Matignon, le chef du gouvernement, Bernard Cazeneuve, a qualifié d'"irréaliste" le montant de 2,5 milliards d'euros d'aide réclamé par un collectif guyanais, qui avait soumis aux autorités des doléances en 428 points.

"Nous avons regardé, analysé les 428 propositions, nous y répondons à hauteur de 75% de ce qui a été proposé, nous ne souhaitons pas engager l'Etat sur des mesures qui n'auraient pas demain une réalité", a expliqué mercredi dans la cour de l'Elysée la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.

"Les mesures prises aujourd'hui sont financées, réalisables et seront réalisées", a insisté la ministre, qui s'est rendue en Guyane la semaine dernière aux côtés de son collègue de l'Intérieur, Matthias Fekl.

Le plan d'aide gouvernemental prévoit notamment l'envoi de 50 policiers et gendarmes supplémentaires pour 2017 dans le département, la création d'une cité judiciaire à Cayenne, la construction d'un tribunal de grande instance et celle d'un établissement pénitentiaire à Saint-Laurent du Maroni.

Des mesures ont également été prises dans des domaines comme l'aide aux entreprises, l'éducation, la santé et l'agriculture.

Lancé il y a environ trois semaines, le mouvement social s'est cristallisé autour de revendications portant sur la sécurité - la Guyane est le département de France où le taux d'homicides est le plus élevé.

Il exprime également un malaise profond dans ce territoire frappé par un chômage endémique, deux fois supérieur à la moyenne du pays.

(Elizabeth Pineau, édité par Jean-Baptiste Vey)

11 commentaires

  • 05 avril 17:07

    En métropole: les écoles primaires et maternelles sont le résultat de l'investissement et de l'entretien des communes, les collège des départements, les lycées des régions idem pour les infrastructures médicales, en outre mer cela devrait être un endettement de tous les contribuables Français vous appelez cela l'égalité ???


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