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Le fisc ne peut pas saisir tout contrat d’assurance-vie
information fournie par Boursorama avec Newsgene 10/07/2020 à 11:45

Seul le créancier bénéficiaire du gage peut désormais « racheter » ce contrat, c'est-à-dire récupérer les fonds placés. (Pixabay / jarmoluk)

Seul le créancier bénéficiaire du gage peut désormais « racheter » ce contrat, c'est-à-dire récupérer les fonds placés. (Pixabay / jarmoluk)

Seul le créancier bénéficiaire du gage peut désormais « racheter » ce contrat, c'est-à-dire récupérer les fonds placés.

Un contrat d'assurance-vie donné en gage ne peut pas faire l'objet d'une saisie fiscale par d'autres créanciers. Seul le créancier bénéficiaire du gage peut désormais « racheter » ce contrat, c'est-à-dire récupérer les fonds placés. Quels que soient les privilèges du Trésor public face aux autres créanciers, il ne peut pas négliger les droits de ce bénéficiaire, a expliqué la Cour de cassation.

Nantissement du contrat

Le litige opposait un particulier à son percepteur, ce dernier réclamant le paiement d'impôts sur les revenus déjà anciens. Il avait donc notifié un avis à un tiers détenteur à l'assureur gestionnaire de l'assurance-vie afin que ce dernier paie l'impôt en prélevant sur le solde du contrat. L'assureur refusait. Le contrat a été nanti, c'est-à-dire donné en gage, au profit d'une banque à laquelle ce contribuable doit de l'argent, répondait l'assureur.

Le système du nantissement présentait l'avantage de garantir le paiement de la dette du contribuable sans pour autant désinvestir. Mais en contrepartie, il n'avait plus le droit de disposer de ce patrimoine, ce droit ayant été transféré à la banque jusqu'au remboursement de son prêt. Cette dernière, du fait du gage donné, était dès lors seule autorisée à procéder à un rachat total ou partiel du contrat.

Le Trésor public dispose de privilèges

Remettre au Trésor public les sommes confiées au banquier en garantie de son prêt violerait les droits de celui-ci, ont donc conclu les juges. Le Trésor public dispose de privilèges qui lui permettent d'être payé avant les autres créanciers, sur les biens des contribuables débiteurs, où qu'ils se trouvent, mais à la condition que ces contribuables en aient la disposition.

2 commentaires

  • 10 juillet 15:41

    Hude, on est en train de parler d'un gars qui ne paye pas son impôt sur le revenu alors qu'il en a les moyens. et donc on va payer à sa place. étonnant de s'en réjouir.


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