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Le débat sur la "réserve" des députés rebondit
information fournie par Reuters 12/02/2015 à 18:38

PARIS (Reuters) - L'Assemblée nationale a publié jeudi la répartition de la "réserve parlementaire" de 80 millions d'euros qui a permis en 2014 aux députés de financer des projets dans leur circonscription, un outil critiqué pour son aspect clientéliste.

Les ministres des Finances, Michel Sapin, et de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont invité jeudi, dans un courrier, les deux assemblées "à une discussion sur l'avenir" de la réserve en réponse à la Cour des Comptes qui réclame sa "réforme profonde".

Mais la présidence de l'Assemblée a rappelé que la réserve avait été diminué de 10% "pour participer à l’effort national de réduction des dépenses publiques" et qu'elle avait pour but d'aider "les associations comme les collectivités locales pour le financement de leurs investissements de proximité".

Un député a la possibilité de proposer l'attribution de subventions à hauteur de 130.000 euros en moyenne, mais les sommes varient, avec une dotation de 520.000 euros pour le président de l'Assemblée, Claude Bartolone.

Ce dernier a notamment versé en 2014 190.000 euros à la commune de Romainville, dans son département de la Seine-Saint-Denis, 90.000 euros à la ville du Pré-Saint-Gervais dont il est conseiller municipal et 90.000 aux Lilas où il habite.

Le président de la commission des Finances, l'UMP Gilles Carrez, a versé 350.000 euros à la ville du Perreux-sur-Marne, dont il est le maire. Le groupe auquel il appartient a majoré le montant des subventions dont il bénéficie.

Les six présidents de groupe ont versé des sommes dans l'ensemble plutôt modestes. Christian Jacob, le "patron" du groupe UMP, a versé 100.000 euros à la ville de Provins (Seine-et-Marne), dont il est le maire.

La publication de la répartition de la "réserve", annoncée dès son élection à la présidence de l'Assemblée en juin 2012 par Claude Bartolone, est désormais obligatoire depuis 2013.

(Emile Picy, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 13 février 09:10

    et ces mafieux de la politique qui viennent nous donner des leçons se comportent comme au temps de la royauté des petits privilèges.Qu'ils aillent faire un stage dans les pays scandinaves.


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