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Le compte à rebours semble enclenché pour Atlaoui à Djakarta
information fournie par Reuters24/04/2015 à 07:17

L’INDONÉSIE A ENTAMÉ LES PRÉPARATIFS POUR LES EXÉCUTIONS DES ÉTRANGERS CONDAMNÉS À MORT

L’INDONÉSIE A ENTAMÉ LES PRÉPARATIFS POUR LES EXÉCUTIONS DES ÉTRANGERS CONDAMNÉS À MORT

DJAKARTA (Reuters) - L'Indonésie a prié des ambassades d'envoyer des représentants à la prison de très haute sécurité où doivent être exécutés une dizaine de condamnés à mort, majoritairement des étrangers accusés de trafic de drogue, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.

Parmi les condamnés, figure Serge Atlaoui, un Français, ainsi que deux ressortissants australiens, un Brésilien, un Nigérian et une Philippine.

"C'est exact, on nous a demandé d'être là samedi", a dit une source qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat.

"Nous ne savons pas quelle sera la date de l'exécution, mais nous nous attendons à ce que cela soit dans les jours à venir", a-t-elle encore déclaré.

Elle a toutefois précisé ne pas avoir reçu la notification officielle habituellement transmise 72 heures avant l'exécution.

Un porte-parole de la police a déclaré que l'ordre de préparer le peloton d'exécution n'a pas encore été transmis par les autorités.

La Cour suprême indonésienne a rejeté mardi le dernier recours de Serge Atlaoui, comme ceux de condamnés à mort australiens, brésilien, ghanéen, nigérian et philippin, et les autorités de Djakarta ont ignoré tous les appels à la grâce de dirigeants étrangers, dont celui du président François Hollande.

La France a prévenu que les exécutions risquaient de mettre en péril ses relations avec l'Indonésie, tandis que l'Australie à sollicité à plusieurs reprises la clémence de la justice à l'égard d'Andrew Chan et Myuran Sukumaran.

Un avocat des deux Australiens a dit qu'une lettre d'instructions a été adressée par les autorités judiciaires aux responsables chargés d'organiser les exécutions.

"Ces éléments sont très préoccupants", a dit Michael O'Connell, basé à Melbourne.

"De fait, cette lettre d'instructions est un pas de plus en direction de l'exécution des dix personnes dans un futur proche" a-t-il dit.

(Randy Fab,; Nicolas Delame pour le service français)

1 commentaire

  • 24 avril07:37

    malgré ce drame (exécution) une question se pose . Qui sommes nous pour juger que la justice des autres pays est une parodie de justice et est trop severe? Ne peut on pas admettre que chaque pays a ses propres lois meme si celles ci sont barbares ou faut il intervenir chaque fois qu'un francais est condamné dans un autre pays(voir mobilisation pour florence cassez).


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