Six jours seulement après l'attaque meurtrière (35 morts) dans le c?ur d'Ankara, revendiquée par un groupe terroriste kurde, la Turquie est une nouvelle fois prise pour cible. Aux alentours de 11 heures samedi matin, à Istanbul, un kamikaze s'est fait exploser sur l'avenue Istiklal, artère piétonne très prisée des touristes étrangers. Le bilan provisoire fait état de 4 morts (3 Israéliens et 1 Iranien) et de plus d'une trentaine de blessés, parmi lesquels de nombreux étrangers.
Dans les minutes qui ont suivi l'attaque, les abords de l'avenue piétonne ont été entièrement cadenassés par la police. Bon nombre de magasins ont baissé leurs rideaux et le centre-ville d'Istanbul a été complètement déserté. Très vite après l'attentat ? et comme après chaque attaque ? des officiels turcs ont privilégié la piste kurde, pointant du doigt le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), contre qui Ankara mène une violente lutte dans le sud-est du pays. La semaine dernière, un groupe terroriste kurde, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), avait revendiqué une attaque suicide dans le centre-ville d'Ankara. Selon les spécialistes, les TAK ne seraient pourtant que le prête-nom du PKK.
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Au fil de la journée, la presse turque s'est pourtant davantage focalisée sur la...
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