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La liste des transfuges des Républicains vers le FN s'allonge
information fournie par Reuters 15/09/2015 à 12:05

DEUX FIGURES DE LA DROITE TOULOUSAINE SOUTIENNENT LOUIS ALIOT POUR LES RÉGIONALES

DEUX FIGURES DE LA DROITE TOULOUSAINE SOUTIENNENT LOUIS ALIOT POUR LES RÉGIONALES

PARIS (Reuters) - La liste des transfuges passant des Républicains au Front national s'allonge, un phénomène qui sert la stratégie de "dédiabolisation" de Marine Le Pen et de Florian Philippot, qui multiplie les appels du pied aux souverainistes.

Après Franck Allisio, président des "Jeunes actifs", groupe affilié aux Républicains, qui a annoncé dimanche son ralliement au FN à Marseille, Chantal Dounot (ex-UMP) et Maïté Carsalade, deux figures de la droite toulousaine, ont apporté lundi leur soutien au vice-président du FN, Louis Aliot, pour les régionales en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

Auparavant, Olivier Bettati, ancien adjoint de Christian Estrosi (LR) à la mairie de Nice, s’était vu confier début juillet, par Marion Maréchal-Le Pen, candidate à la présidence de la région Paca, la tête de liste dans les Alpes-Maritimes.

Ces ralliements ne sont pas nouveaux, quinze cadres de la droite avaient rejoint le FN lors des élections départementales de mars dernier. Lors des municipales, en 2014, le parti avait déjà investi une trentaine de candidats issus d’autres formations.

Mais Florian Philippot, le vice-président du FN, dit sentir ces dernières semaines une forme "d'ébullition" qu'il attribue notamment à un "sentiment de lassitude des vieux partis" de la part des jeunes militants.

"Il y a des discussions, des prises de contact. Pas seulement avec la droite, mais avec des membres de la gauche républicaine", dit à Reuters cet ancien partisan de Jean-Pierre Chevènement, qui fut ministre de François Mitterrand.

Florian Philippot cite également le cas d'un centriste de l'UDI qui a récemment "frappé à la porte" du FN, même si les discussions sont toujours en cours.

Certains transfuges sont en conflit personnel avec des responsables locaux, d'autres ne se reconnaissent plus dans la ligne des Républicains, et beaucoup espèrent tout simplement donner un coup de pouce à leur carrière.

"Pour ceux qui rallient le FN, il y a la possibilité, en dix ans, d’être élu et de faire carrière", soulignait en mai dernier le spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus.

Le transfuge le plus médiatique a été en décembre 2014 Sébastien Chenu, ancien secrétaire national de l’UMP et fondateur de Gay Lib, qui a rejoint le Rassemblement Bleu Marine, le satellite du FN.

"Je rejoins Marine Le Pen pour la cohérence de son propos sur l'Europe comme sur les questions de société", avait-il expliqué.

Sébastien Chenu a ensuite été candidat à Beauvais (Oise) lors des dernières départementales sous sa nouvelle étiquette. Il a été battu au second tour par le binôme de l'union de la droite.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

5 commentaires

  • 15 septembre 15:53

    Y aurait-il une prise de conscience de la part de certains ?Se rendent-ils compte que le FN dit la verite depuis longtemps.Il vaut mieux tard que jamais.Vive Marine et vive le FN.


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