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La France considère toujours que Bachar al Assad doit partir
information fournie par Reuters 28/09/2015 à 19:49

LA FRANCE ESTIME QU'UNE TRANSITION EN SYRIE PASSE PAR LE DÉPART DE BACHAR AL ASSAD

LA FRANCE ESTIME QU'UNE TRANSITION EN SYRIE PASSE PAR LE DÉPART DE BACHAR AL ASSAD

NATIONS UNIES (Reuters) - La France n'a pas changé de position sur le règlement du conflit syrien et continue de considérer que toute solution politique doit écarter le président syrien Bachar al Assad, a déclaré lundi François Hollande.

Le président français, qui s'exprimait en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, a appelé la Russie, l'Iran, les pays voisins de la Syrie, les pays du Golfe, à "trouver une autre solution que Bachar al Assad".

"Nous devons tout faire pour qu'une transition politique puisse être trouvée en Syrie", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à la suite du discours du président russe Vladimir Poutine.

"Cette transition, elle passe nécessairement par le départ de Bachar al Assad, rien n'a changé", a-t-il souligné.

Le chef du Kremlin a jugé lundi qu'écarter Bachar al Assad était une "énorme erreur" et a plaidé à la tribune de l'Onu pour l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution appelant à l'instauration d'une coalition internationale contre l'Etat islamique.

Le président américain "Barack Obama a dit très clairement que l'avenir de la Syrie ne passait pas par Bachar Al Assad, cette position nous l'exprimons depuis, en ce qui me concerne, trois ans. Et je n'ai jamais varié là-dessus", a poursuivi François Hollande.

"Nous devons avec la Russie, avec l'Iran, avec les pays voisins, avec les pays du Golfe, trouver une autre solution que Bachar al Assad", a-t-il martelé. "Qu'il parte, ensuite nous verrons les étapes suivantes."

LES RUSSES DOIVENT EN TIRER LES CONSÉQUENCES

"Aucune initiative, d'où qu'elle vienne, ne pourra nous faire croire qu'il faudrait revenir au régime antérieur, celui qui a justement provoqué les drames que l'on sait, pour trouver un avenir à la Syrie."

"Je m'y refuse, d'autres puissances s'y refusent et à partir de là, nous devons en tirer, et notamment les Russes, les conséquences", a expliqué le président français.

Il a laissé entendre que la France pourrait user de son veto au Conseil de sécurité en l'absence de deux conditions.

"D'abord qu'il y ait une transition qui puisse s'ouvrir en Syrie et que cette transition écarte Bachar al Assad de la solution. Deuxième condition : que s'arrêtent les bombes", a-t-il dit.

"Le plan que je propose, c'est une action contre le terrorisme, contre Daech, qui puisse être organisée à partir justement d'un processus politique. C'est une aide massive aux pays voisins pour que les réfugiés puissent continuer à y être accueillis dans les meilleures conditions."

Au lendemain d'un premier raid de l'aviation française contre un camp d'entraînement de Daech en Syrie, François Hollande a affirmé que frapper l'Etat islamique n'était pas aider le régime syrien.

"C'est ce que voudrait entretenir comme illusion Bachar al Assad : laisser penser que si on est contre Daech, on est pour lui. Non. On est pour le peuple syrien et on doit faire en sorte que Daech puisse être combattu et pour atteindre cet objectif, le mieux est que Bachar al Assad s'en aille."

(John Irish, édité par Sophie Louet)

10 commentaires

  • 28 septembre 21:39

    La Syrie considère toujours que Molhar al Hôlland doit partir


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