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La Bretagne fait exception dans l'union des gauches
information fournie par Reuters08/12/2015 à 15:59

PAS D’UNION DES LISTES DE GAUCHE EN BRETAGNE

PAS D’UNION DES LISTES DE GAUCHE EN BRETAGNE

RENNES/NANTES (Reuters) - Les listes de gauche sont parvenues à un accord d'union pour le second tour des élections régionales partout où c'était possible, sauf en Bretagne, où les listes emmenées par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et celles d'Europe Ecologie-Les Verts n'ont pas réussi à trouver un compromis.

"Après une journée de négociations essentiellement sur le nombre d'élus, force est de constater qu'à regret ces discussions n'ont pas permis d'aboutir", a indiqué mardi Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. "Les exigences d'Europe Ecologie n'ont pas permis d'aboutir à une entente équilibrée au regard des scores obtenus au premier tour."

Le PS est arrivé en tête du premier tour des régionales avec 34,9% des voix, EELV n'ayant obtenu que 6,7% des suffrages.

La secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, a réagi sur Twitter en estimant que Jean-Yves Le Drian ne voulait pas d'accord et dénoncé "une attitude lamentable".

Le ministre de la Défense est quasiment assuré de l'emporter au deuxième tour en Bretagne après avoir largement devancé le candidat de la droite et du centre Marc Le Fur (23,46%) et le candidat du Front national Gilles Pennelle (18,2%).

Partout ailleurs, sauf là où le PS s'est désisté pour faire barrage au Front national et là où les petites listes n'atteignaient pas la barre des 5% exigés pour fusionner, les négociateurs sont parvenus à un compromis.

C'est aussi le cas dans les Pays de la Loire, où les candidats PS et EELV ont annoncé lundi soir avoir conclu un accord électoral en vue du deuxième tour qui entérine leur "fort désaccord" sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et prévoit la réalisation d'une "étude indépendante" sur l'optimisation de l'actuel aéroport de Nantes.

Cette condition avait été posée en préalable par Sophie Bringuy (EELV) à la fusion de sa liste avec celle de Christophe Clergeau (PS), vice-président sortant du conseil régional, qui avaient recueilli respectivement 25,75 % et 7,82 % des voix.

Le scrutin avait été dominé par Bruno Retailleau (Les Républicains), avec 33,49 % des suffrages, tandis que Pascal Gannat (FN) était arrivé troisième avec 21,35 % des voix.

"Aucune date de démarrage n'est publiquement avancée, ce qui rend incompréhensible l'accélération brutale (...) des procédures d'expulsion de familles et d'agriculteurs habitant légalement sur le site", est-il ainsi indiqué dans leur déclaration commune, alors que le concessionnaire du projet d'aéroport va réclamer jeudi au tribunal de grande instance de Nantes de prononcer l'expulsion de quatre exploitations agricoles et onze familles de Notre-Dame-des-Landes.

L'accord entre Christophe Clergeau et Sophie Bringuy prévoit le lancement d'une étude "dès le début du mandat" en cas de victoire dimanche soir, "avec l'objectif de la conclure avant fin septembre 2016".

"Cette étude sera conduite dans la transparence, et l'ensemble des données sera rendu public", précise le texte.

(Pierre-Henri Allain à Rennes et Guillaume Frouin à Nantes, édité par Yves Clarisse)

8 commentaires

  • 08 décembre17:14

    Ils ont la tête dure ces Bretons ils n'ont pas compris qu'ils se font b...r par le PS depuis 2012 ....


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