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La bergère, l'historienne, l'ingénieur et le fromage
information fournie par Le Point 01/11/2014 à 11:38

En inclinant légèrement la te?te, les 60 vaches de Sophie peuvent apercevoir les Pyreìneìes. Nous sommes à Barinque, à la ferme de Clarmontine, située à 30 kilomètres au nord de Pau. Par temps clair, on distingue parfaitement les montagnes enneigées qui surplombent la plaine et ses premiers coteaux. Là-haut, on produit la tomme des Pyrénées, un fromage ancestral de vache ou de brebis que de vieilles femmes viennent vendre au "carré paysan" du marché de la ville d'Henri IV - et depuis peu de François Bayrou. Valeur ajoutée Sophie Millet ne fait pas partie de ce monde. Elle produit, avec son mari René, un fromage expérimental et inédit depuis bientôt quatre ans. En 2009, cette ancienne prof de maths est à la recherche de la formule magique qui va sauver sa ferme. Mariée à un éleveur, elle est confrontée aux ravages de la crise du lait. La banqueroute n'est pas loin : "Nous n'avons jamais autant travaillé, jamais produit autant de lait et jamais perdu autant d'argent", raconte le couple. Plus de 50 000 euros en une année, à ce rythme-là, deux ans auraient suffi à liquider l'héritage de ce que plusieurs générations de Millet avaient patiemment construit. Comme partout en France, les suicides de fermiers ne sont pas rares dans la région. Mais les Millet décident de se lancer dans une étrange expérience archéologique et gastronomique. "Puisque les industriels sont capables de donner de la valeur ajoutée à notre lait, nous avons...

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