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La Banque de France abaisse sa prévision de croissance pour 2020
information fournie par Reuters16/12/2019 à 14:56

LA BANQUE DE FRANCE ABAISSE SA PRÉVISION DE CROISSANCE POUR 2020

LA BANQUE DE FRANCE ABAISSE SA PRÉVISION DE CROISSANCE POUR 2020

PARIS (Reuters) - La croissance de l'économie française devrait se tasser l'an prochain pour reculer à 1,1% en raison d'une nette dégradation de l'environnement international qui devrait se traduire par un ralentissement marqué des exportations, a déclaré lundi la Banque de France (BdF).

Elle prévoyait auparavant une croissance de 1,3% l'an prochain, stable par rapport à son estimation pour 2019 confirmée dans ses projections trimestrielles publiées lundi.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France devrait néanmoins rester soutenue par le dynamisme de la demande intérieure et elle devrait remonter à 1,3% en 2021 puis en 2022 avec le redressement du commerce extérieur.

La BdF prévoyait auparavant une croissance de 1,4% en 2021 et n'avait pas publié d'estimation pour 2022.

"Les choses semblent se détendre entre la Chine et les Etats-Unis depuis vendredi; mais cet accord 'de phase 1' ne réglera pas tous les différends de fond et la politique commerciale américaine reste trop imprévisible", a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au Figaro.

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé vendredi qu'ils s'étaient entendus sur le texte d'une première phase de l'accord censé mettre fin au conflit commercial entre les deux premières puissances économiques de la planète, avec pour premier effet une baisse des droits de douane qu'elles s'imposent mutuellement.

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré lundi s'attendre lui aussi à un ralentissement de la croissance de l'économie française l'an prochain en raison des tensions commerciales internationales.

Pour François Villeroy de Galhau, il est trop tôt pour estimer l'impact éventuel des grèves en cours contre la réforme du système des retraites. "Notre expérience historique est cependant que ces mouvements pèsent finalement peu sur la croissance de l'économie, avec plutôt un simple décalage de l'activité, notamment avec les Gilets jaunes il y a un an et lors des grandes grèves de 1995", a-t-il dit au Figaro.

(Leigh Thomas et Bertrand Boucey, édité par Marc Angrand)

5 commentaires

  • 16 décembre20:52

    Attention aux conséquences des taux négatifs !


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