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L'Espagne demande à la France l'extradition d'un ex-cadre de l'ETA
information fournie par Reuters 19/06/2019 à 21:23

L'ESPAGNE DEMANDE À LA FRANCE L'EXTRADITION D'UN EX-CADRE DE L'ETA

L'ESPAGNE DEMANDE À LA FRANCE L'EXTRADITION D'UN EX-CADRE DE L'ETA

PARIS (Reuters) - L'Espagne a officiellement demandé à la France l'extradition de Josu Ternera, ex-cadre de l'organisation séparatiste basque ETA, qui a été placé en rétention mercredi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en attendant l'examen de cette requête, a-t-on appris de source judiciaire.

Josu Ternera avait été arrêté en mai à Sallanches (Haute-Savoie) lors d'une opération menée par les polices française et espagnole.

Egalement connu sous le nom d'Antonio Urrutikoetxea, cet homme de 68 ans est notamment soupçonné d'avoir été impliqué dans un attentat qui a fait onze morts, dont cinq enfants, dans une caserne de la Guardia Civil à Saragosse en 1987.

Il avait été condamné le 1er juin 2017 par défaut à huit ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste par le tribunal de Paris, qui avait émis à son encontre un mandat d'arrêt.

Il est aussi visé par un mandat d'arrêt international lancé en 2002 par le Tribunal Suprême espagnol pour l'attentat de 1987.

Sa condamnation de 2017 ayant été prononcée en son absence, il avait la possibilité de faire opposition et de demander à être rejugé, ce qu'il a fait.

Josu Ternera avait aussi fait appel de son placement en détention provisoire en attendant l'audience du Tribunal de Paris prévue le 28 juin pour statuer sur cette demande.

La Cour d'appel de Paris a effectivement décidé mercredi de le remettre en liberté sous contrôle judiciaire.

Mais il a été aussitôt placé en rétention judiciaire à la DGSI, sous le contrôle du parquet général de Paris, à la suite de la communication par l'Espagne de documents demandant qu'il soit remis aux autorités espagnoles, dit-on de même source.

La durée de cette rétention est de 48 heures maximum, pendant lesquelles il doit être présenté à un magistrat du parquet général pour se voir notifier la demande espagnole.

Il sera ensuite convoqué par la chambre de l'instruction de la Cour d'appel, qui statuera sur son éventuelle extradition.

Entre sa présentation à un magistrat du parquet général et cette audience, la chambre de l'instruction pourra décider d'une éventuelle mesure de sûreté - un nouveau placement en rétention ou un contrôle judiciaire.

L'ETA a annoncé en mai 2018 la dissolution de toutes ses structures, après 50 ans de lutte armée. Josu Ternera a été de ceux qui ont proclamé cette dissolution.

(Emmanuel Jarry)

1 commentaire

  • 19 juin 22:28

    Les terroristes au cachot. à perpétuité. Pour l'extradition: c'est la coopération avec la police espagnole sous Sarkozy (la gauche protégeait l'ETA parce que ça plaisait à son électorat) qui a permis l'arrestation des leaders, le démantellement du groupe terroriste. Rappelons l'idée originale du gouvernement socialiste de Felipe Gonzalez: le GAL qui asassinait les terroristes.


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