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L'assassin se suicide en prison, la justice abandonne les victimes
information fournie par Le Point 03/06/2019 à 19:05

« L'action publique s'éteint par la mort du prévenu. » Pas de procès, et donc pas de peine possible si l'auteur du crime est décédé. Le Code de procédure pénale est d'une logique implacable. Quelle place reste-t-il alors aux victimes, une fois le dossier refermé? ? Que peuvent-elles attendre de la justice, faute d'auteur à poursuivre? ? Apparemment, pas grand-chose, comme le montre cette affaire.Pour son plus grand malheur ? mais elle ne le sait pas encore ?, Caroline Peinado y Ortega emménage en juillet 2018 à Amblainville (Oise), à une trentaine de kilomètres au sud de Beauvais. Elle s'installe dans le petit appartement que lui loue Jean-Luc Dupont, dans son corps de ferme protégé par de hauts murs, où il réside également. Très vite, c'est l'enfer. Parce que sa locataire a eu le malheur de provoquer un court-circuit en branchant simultanément sa machine à laver et son sèche-linge, le propriétaire pète les plombs à son tour et poursuit Caroline de sa vindicte. Il lui coupe l'eau, puis l'électricité ; retient son courrier ; pénètre chez elle en son absence, fouille dans ses papiers et se sert dans son frigidaire?; désactive son badge et l'empêche d'aller et venir ; l'abreuve d'insultes et de jugements de valeur sur sa consommation d'alcool, l'avortement qu'elle a subi, l'éducation qu'elle a reçue?Drôle de type que ce retraité de 67 ans, en guerre avec la mairie et une bonne partie du voisinage. Ce sexagénaire...

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