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Kenya: dans sa dynamique d'innovation, «rien ne se perd, tout se transforme»
information fournie par Le Point25/06/2019 à 08:57

Ils ont pris leurs quartiers dans un garage d'à peine 10 mètres carrés sur Diani Close, impasse à l'abri des grands axes routiers de la bouillonnante Nairobi. Là, entre les établis, le tableau blanc fixé au mur en parpaings, les tournevis et les fils électriques, ils fabriquent des imprimantes 3D à bas coût à partir de déchets électroniques. « Celle-ci doit être livrée dans une école dans deux jours », lâche Roy Mwangi Ombatti, 28 ans et fondateur d'AB3D (African Born 3D Printing), en désignant une des machines alignées au sol. Vendues 400 dollars pièce (357 euros), aucune des imprimantes 3D qui sortent de ces murs ne se ressemble tout à fait. 30 % des matériaux qui la composent sont recyclés. C'est le cas notamment du moteur, de l'alimentation, des ventilateurs, des câbles, des courroies, d'une partie du métal. « On récupère les matériaux dans un centre de déchets électroniques (Weee Center) et on les trie. L'essentiel est de bien reprogrammer le moteur », poursuit celui qui veut placer AB3D « en première ligne du hardware au Kenya ». L'offre attire des ingénieurs, des architectes, des entreprises, des ONG, mais aussi des établissements scolaires et des hôpitaux.Lire aussi Kenya : plongeon dans la « Silicon Savannah »Innover à partir des matériaux disponiblesL'histoire d'AB3D débute il y a 5 ans, au Fablab (laboratoire de fabrication en français) de l'université de Nairobi. « J'avais développé un...

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