Alors que le tribunal administratif de Lille doit statuer sur le référé introduit par 250 migrants et 10 associations pour tenter d'obtenir un report de l'évacuation de la « jungle » de Calais, la Belgique a décidé de rétablir de façon temporaire des contrôles à sa frontière avec la France pour faire face à un éventuel « afflux de milliers » de réfugiés. Une mesure qui ne semble pas préoccuper l'Union européenne. Martin Schulz, le président du Parlement européen, a d'ailleurs estimé mercredi au micro d'Europe 1 que cette décision était « absolument normale » et entrait parfaitement « dans le cadre de l'accord Schengen ».
« La Belgique a établi des contrôles à durée limitée », a rappelé Martin Schulz. « Elle l'a annoncé à ses voisins et à la Commission européenne. » De fait, Jan Jambon, le ministre belge de l'Intérieur, a prévenu Bruxelles qu'il déploierait jusqu'à 290 policiers à l'entrée du territoire. Ces forces de police procéderont à des contrôles aux points de passage avec la France, en particulier dans les environs de Zeebruges. Le président du Parlement européen a expliqué qu'il convenait de différencier « une fermeture des frontières pour une raison grave », à l'instar de la situation actuelle en Belgique, d'une « fermeture des frontières permanente » qui concernerait aussi les transports et les services. Martin Schulz...
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