Jean Oustry est sableur artisanal depuis près de 30 ans. Travailleur acharné et conscencieux, il a repris la société familiale lancée par son grand-père. Une table à découpe datant de l'époque de son père, un vieux pistolet. Le temps est passé. Mais les methodes sont restées. Il faut dire que le métier de Jean Oustry est intemporel.
Quand on arrive au fond de la villa Riberole, collée au sud du cimetière du Père Lachaise, à Paris, son atelier respire la tranquilité. L'endroit idéal pour alimenter l'inspiration d'un artiste. D'abord concentré sur le décapage et la restauration de meubles, Jean s'est ouvert sur le monde de l'art. Avec son ordinateur et une planche à découper, il crée des pochoirs de toutes formes. Il ne reste plus qu'à projeter du sable pour obtenir des gravures atypiques, que ce soit sur du verre, du bois ou du fer.
Difficultés financières
Autrefois répandu, le métier de sableur n'a plus beaucoup d'adeptes. L'entreprise Oustry est la dernière à proposer ce type de sablage à Paris. Le métier a perdu de sa superbe avec l'arrivée de machines automatiques. Jean Oustry a ainsi vu son carnet de commande s'alléger de jour en jour. Résultat : des factures impayées et un avis d'expulsion plus tard, il se retrouve sans espace de travail fixe.
Dans l'attente d'une décision judiciaire, Jean a reçu le soutien d'une association, Urgence...
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