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«Je veux voir Maduro devant la CPI»
information fournie par Le Point 04/06/2019 à 17:35

Que Lorent Saleh soit originaire de San Cristóbal, dans le Táchira, à la frontière colombienne, n'a rien d'anodin. Il s'est opposé au pouvoir dès 2009, alors que Hugo Chávez dirigeait encore le Venezuela. En 2014, quand les manifestations étudiantes commencent dans le Táchira, il est en première ligne et part se réfugier en Colombie. Mais la police colombienne l'arrête, se fondant sur un décret qui permet la déportation d'étrangers quand ils représentent un danger pour la sécurité nationale. Le 4 septembre, il est livré aux services de renseignement vénézuélien (SEBIN). Débute un cauchemar de deux ans et deux mois à l'isolement la Tumba (« la tombe »), siège du SEBIN, à Caracas. Les sept cellules, de 2 x 3 mètres, au cinquième sous-sol, étaient destinées à abriter les coffres de ce qui devait être une banque. Chacune est en réalité occupée par un prisonnier, équipée de caméras et de micros. La climatisation y est très basse, la lumière, allumée 24 h/24. C'est la « torture blanche ». En avril 2015, malade, désorienté, en proie à des attaques de panique, il tente de se suicider. Saleh est ensuite transféré à l'Hélicoïde, bâtiment circulaire qui devait abriter un centre commercial de 300 boutiques. Il devait symboliser la réussite économique du pays, il est devenu l'emblème de sa face la plus sombre. C'est ici que les prisonniers sont entassés et torturés.Pour discréditer Lorent Saleh, le gouvernement...

1 commentaire

  • 04 juin 18:13

    bonne idee...mais faudra aussi envoyer les responsables de guantanamo devant la cpi


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